Algérie

Aucun plan de départs volontaires n'est prévu



Il n'y aura pas de départs volontaires. C'est ce que nous avons appris à l'issue d'une réunion tenue hier entre la direction générale et le partenaire social. Dans une lettre adressée au secrétaire général du syndicat Arcelor Mittal Annaba, Bernard Bousquet, le directeur général, écrit : « Suite à la décision de la direction générale du groupe Arcelor Mittal transmise le jeudi 27 novembre en direction des employés faisant état de mesures de réduction des effectifs affectés aux services généraux et administratifs, nous vous informons que Arcelor Mittal Annaba n'est pas concernée par ce plan. »Du côté du syndicat, c'est le soulagement, exprimé par Smaïl Kouadria, son secrétaire général. Avec des propos empreints de satisfaction, il a déclaré : « Notre souhait a été exaucé et nos efforts consentis n'ont pas été vains. » L'usine d'El Hadjar n'est pas la seule à être épargnée de cette « coupe ». Bénéficieront également de cette faveur les complexes sidérurgiques d'Arcelor Mittal implantés au Maroc, en Bosnie, au Kazakhstan et en Ukraine. Ainsi, pour notifier à ses travailleurs cette bonne nouvelle, la direction générale, en coordination avec le partenaire social, organisera, aujourd'hui dans la matinée, trois assemblées générales successives auxquelles assisteront les représentants des 24 unités productives du complexe. Il y sera question de la présentation du budget de l'usine et de la situation générale du complexe, ainsi que l'impact de la crise financière sur le groupe.Cette dernière a été également abordée dans la correspondance du directeur général, qui a souligné : « Toutefois, nous devons poursuivre les actions déjà engagées, notamment celles relatives à la réduction des coûts de production et des dépenses en général pour faire face aux retombées générées par la crise économique et financière mondiale. » Dans le milieu des travailleurs, l'ambiance est à la liesse. D'autant que cet acquis, dont l'auteur est le syndicat, vient à point nommé après plusieurs jours d'appréhension quant aux détails du plan que le groupe tente d'imposer à ses « cols blancs ». Interrogé sur l'implication de l'Etat qui détient 30% des actions du complexe, le secrétaire général maintient ses accusations en déclarant que « l'Etat est représenté dans le conseil général du complexe, qui est une tribune officielle pour exercer son droit de regard sur la gestion, notamment en ces moments de crise financière ».


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