Algérie

«Aucun Algérien ne peut accepter l'intervention étrangère dans les affaires intérieures du pays»


«Aucun Algérien ne peut accepter l'intervention étrangère dans les affaires intérieures du pays»
Ali Benouari, ancien ministre des Finances et candidat non retenu pour l'élection présidentielle du 17 avril 2014 a animé hier un point de presse en son domicile à Alger pour répondre sur le contenu de la lettre qu'il a adressée au président des Etats-Unis d'Amérique Barak Obama et au président de l'Union européenne, Manuel Barrasso.Il dira d'emblée qu'il n'a jamais lancé un appel aux institutions étrangères pour accompagner l'Algérie dans son processus démocratique, notamment celui qui se produit actuellement.«La presse doit jouer un rôle majeur dans l'accession de notre pays à la démocratie et devrait être un soutien pour le jeu démocratique», a-t-il souligné, tout en déplorant la mauvaise interprétation de sa lettre publiée récemment par certains quotidiens.Il a estimé qu'«aucun Algérien ne peut accepter l'intervention étrangère dans les affaires intérieures du pays et que sa lettre est tout à fait le contraire de ce qui a été rapporté par certains organes de presse. Et d'ajouter que «l'attaque médiatique menée contre lui est due à une mauvaise lecture de ses pensées».«Je voulais exprimer les sentiments du peuple algérien qui veut le changement graduel et pacifique par une rupture avec le système en place et que la légitimité populaire soit respectée». Selon ses dires, «il n'a jamais fait partie des partisans de l'intervention étrangère pour régler les problèmes du peuple algérien», tout en faisant savoir que «les puissances mondiales voient en l'Algérie un marché lucratif qu'il faut conquérir».«L'apport de la démocratie n'est qu'un prétexte pour exploiter les richesses nationales», estime-t-il. Concernant sa position vis-à-vis de l'opposition qui dénonce la fraude et qui estime que les jeux sont déjà faits au sujet de la présidentielle, M. Benouari a dit que «le prochain scrutin représente une chance importante pour le pouvoir algérien de prendre en considération la voix du peuple. Sinon, il sera le premier responsable à assumer tout dérapage qui pourrait se produire».Il a estimé que «le peuple algérien est très conscient politiquement et ne veut pas que ses affaires soient gérées par des forces étrangères, ce qui est une atteinte à la souveraineté nationale, une ligne rouge qui ne peut être franchie par qui que ce soit». Sa lettre est, selon lui, «avant tout un avertissement pour les étrangers afin de ne pas se mêler des affaires du pays».«L'Algérie vient de connaître une transition démocratique très importante et le climat de la paix est la voie idéale pour réussir. Il a fait remarquer que cette ferveur démocratique jamais vécue depuis l'ouverture des années 1990 est une seconde chance offerte à l'Algérie pour accéder définitivement à une véritable démocratie et démontrer au monde que l'Algérie a dépassé la crise qu'elle a su miraculeusement surmonter», a-t-il analysé.M. Benouari a affirmé qu'il créera un parti politique qui «répondra aux aspirations du peuple algérien», préconisant qu'il sera le parti le plus moderne dont les cadres et les militants seront en grande majorité des jeunes.


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