Algérie

Au siège du militantisme



Au siège du militantisme
En ce jeudi 17 avril il était évident que les candidats à l'élection présidentielle allaient, après accomplissement de leur devoir électoral, se diriger de go vers le siège de leur état-major de campagne afin de suivre le déroulement de l'élection présidentielle. Et c'était ainsi le cas pour la candidate du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, dont le quartier général de campagne n'était autre que le siège du parti.En ce jeudi 17 avril il était évident que les candidats à l'élection présidentielle allaient, après accomplissement de leur devoir électoral, se diriger de go vers le siège de leur état-major de campagne afin de suivre le déroulement de l'élection présidentielle. Et c'était ainsi le cas pour la candidate du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, dont le quartier général de campagne n'était autre que le siège du parti.Un siège, dont la façade était orné, circonstance électorale oblige, de portraits de la candidate. A 11h40 quand nous sommes arrivés au siège, sis dans le quartier populaire d'El Harrach, l'ambiance contrastait quelque peu avec l'enjeu du jour. Très peu de monde se trouvait, en effet, sur les lieux. Dans la grande salle du rez-de-chaussée juste quelques journalistes discutaient à bâtons rompus avec le directeur de la campagne électorale de Louisa Hanoune, Djelloul Djoudi en l'occurrence, que d'aucuns considèrent comme son plus proche collaborateur. Après les salutations d'usage Djoudi entre dans le vif du sujet.« Jusqu'a présent la situation se présente plutôt bien dans une vingtaine de wilayas puisque, à l'exception de quelques incidents enregistrés ça et là, le vote se déroule de manière ordinaire ». Djoudi faisait allusion aux incidents survenus le matin même à Mchdallah dans la wilaya de Bouira où des manifestants ont voulu perturber le déroulement du vote en s'en prenant à quelques bureaux et en « intimidant » des citoyens afin de les dissuader d'accomplir leur devoir électoral.« Les premiers rapports reçus de nos structures locales indiquent que le taux de participation oscillent entre 11 % et 14 % » ajoute Djoudi avant de s'arrêter net en fixant l'écran de télévision où, sur une chaîne de télévision publique, on annonce la première intervention en direct du ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz. Tous les présents avaient dès lors les yeux rivés sur l'écran de télévision accroché au mur. A 12 h pile Belaïz annonce un taux de participation de 9,5%.« Un taux enregistré à 10h du matin » déclare Belaïz avant d'ajouter, sur un ton de satisfaction, que « ce taux est supérieur a celui enregistré à la même heure lors de l'élection présidentielle de 2009. « C'est vrai ce que dit Belaïz » commente Djoudi qui occupait, durant ce dernier scrutin, la même fonction que celle d'aujourd'hui, soit celle de directeur de campagne de la même candidate Louisa Hanoune qui en est à sa troisième participation d'affilée.Le téléphone sonne et Djoudi s'excuse puis s'éclipse. Son mobile n'arrête pas de sonner et lui non plus n'arrête pas de prendre contact avec les responsables locaux du parti pour s'enquérir de l'évolution de la situation. Il en est de même de Ramdane Taâzibt, membre du secrétariat politique du parti et député d'Alger. Un militant, stylo en main et un tas de feuilles devant lui, tient comme un registre où il enregistre les différents taux de participation qui proviennent de toutes les structures du parti. A 14h la grande salle est plus animée puisque des confrères affluent en nombre.Mme Chouitem, elle aussi, députée d'Alger et membre de la direction du parti, passe d'un petit groupe à un autre et les discussion tournent exclusivement autour de l'événement du jour pendant que Djoudi et Taâzibt font le va-et-vient entre le rez-de-chaussée et l'étage en dessus ou se trouve le bureau de la candidate Louisa Hanoune. Djoudi annonce que la candidate va descendre pour faire une déclaration. Louisa Hanoune a l'air encore fatiguée elle qui a sillonnée une grande partie du pays lors d'une campagne électorale harassante.« Le peuple algérien a donné une leçon a ceux qui pronostiquaient un effondrement du pays et ce en allant voter en nombre » indique d'emblée Hanoune qui note cependant que, contrairement à la coutume, le taux de participation a été relativement moindre dans la région des Aurés. Apparemment la « bourde » de Abdelmalek Sellal a fait des dégats, à en croire Hanoune.Cette dernière n'a pas épargné le candidat Ali Benflis qu'elle a attaquée d'ailleurs durant la campagne électorale. « Nous n'avons pas trouvé ses 60.000 contrôleurs car nous avons plus de contrôleurs que lui. Nous, nous sommes des militants » a-t-elle soutenu en réitérant, une fois de plus, qu'elle a plus de chances d'arriver en deuxième position derrière le candidat Bouteflika que n'importe quel autre candidat.Un siège, dont la façade était orné, circonstance électorale oblige, de portraits de la candidate. A 11h40 quand nous sommes arrivés au siège, sis dans le quartier populaire d'El Harrach, l'ambiance contrastait quelque peu avec l'enjeu du jour. Très peu de monde se trouvait, en effet, sur les lieux. Dans la grande salle du rez-de-chaussée juste quelques journalistes discutaient à bâtons rompus avec le directeur de la campagne électorale de Louisa Hanoune, Djelloul Djoudi en l'occurrence, que d'aucuns considèrent comme son plus proche collaborateur. Après les salutations d'usage Djoudi entre dans le vif du sujet.« Jusqu'a présent la situation se présente plutôt bien dans une vingtaine de wilayas puisque, à l'exception de quelques incidents enregistrés ça et là, le vote se déroule de manière ordinaire ». Djoudi faisait allusion aux incidents survenus le matin même à Mchdallah dans la wilaya de Bouira où des manifestants ont voulu perturber le déroulement du vote en s'en prenant à quelques bureaux et en « intimidant » des citoyens afin de les dissuader d'accomplir leur devoir électoral.« Les premiers rapports reçus de nos structures locales indiquent que le taux de participation oscillent entre 11 % et 14 % » ajoute Djoudi avant de s'arrêter net en fixant l'écran de télévision où, sur une chaîne de télévision publique, on annonce la première intervention en direct du ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz. Tous les présents avaient dès lors les yeux rivés sur l'écran de télévision accroché au mur. A 12 h pile Belaïz annonce un taux de participation de 9,5%.« Un taux enregistré à 10h du matin » déclare Belaïz avant d'ajouter, sur un ton de satisfaction, que « ce taux est supérieur a celui enregistré à la même heure lors de l'élection présidentielle de 2009. « C'est vrai ce que dit Belaïz » commente Djoudi qui occupait, durant ce dernier scrutin, la même fonction que celle d'aujourd'hui, soit celle de directeur de campagne de la même candidate Louisa Hanoune qui en est à sa troisième participation d'affilée.Le téléphone sonne et Djoudi s'excuse puis s'éclipse. Son mobile n'arrête pas de sonner et lui non plus n'arrête pas de prendre contact avec les responsables locaux du parti pour s'enquérir de l'évolution de la situation. Il en est de même de Ramdane Taâzibt, membre du secrétariat politique du parti et député d'Alger. Un militant, stylo en main et un tas de feuilles devant lui, tient comme un registre où il enregistre les différents taux de participation qui proviennent de toutes les structures du parti. A 14h la grande salle est plus animée puisque des confrères affluent en nombre.Mme Chouitem, elle aussi, députée d'Alger et membre de la direction du parti, passe d'un petit groupe à un autre et les discussion tournent exclusivement autour de l'événement du jour pendant que Djoudi et Taâzibt font le va-et-vient entre le rez-de-chaussée et l'étage en dessus ou se trouve le bureau de la candidate Louisa Hanoune. Djoudi annonce que la candidate va descendre pour faire une déclaration. Louisa Hanoune a l'air encore fatiguée elle qui a sillonnée une grande partie du pays lors d'une campagne électorale harassante.« Le peuple algérien a donné une leçon a ceux qui pronostiquaient un effondrement du pays et ce en allant voter en nombre » indique d'emblée Hanoune qui note cependant que, contrairement à la coutume, le taux de participation a été relativement moindre dans la région des Aurés. Apparemment la « bourde » de Abdelmalek Sellal a fait des dégats, à en croire Hanoune.Cette dernière n'a pas épargné le candidat Ali Benflis qu'elle a attaquée d'ailleurs durant la campagne électorale. « Nous n'avons pas trouvé ses 60.000 contrôleurs car nous avons plus de contrôleurs que lui. Nous, nous sommes des militants » a-t-elle soutenu en réitérant, une fois de plus, qu'elle a plus de chances d'arriver en deuxième position derrière le candidat Bouteflika que n'importe quel autre candidat.




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