Algérie

Au Ramadhan, s'ajoute la rentrée scolaire


A quelques jours de la reprise du chemin de l'école, qui cette année coïncide avec le mois de Ramadhan, les prix des fournitures scolaires sont appréciés de façon assez mitigée par les pères de famille. Les marchands estiment eux que le marché est globalement marqué par une tendance plutôt à la baisse. Ainsi, selon ces derniers, par rapport à l'année passée, les baisses se situent entre 30 et 50-70 dinars, voire 100 dinars sur certains articles.

Concernant les parents d'élèves, le ton est quelque peu différent, sinon complètement discordant, surtout chez ceux faisant partie de la catégorie des ménages modestes et plus encore pour les petites bourses. Un chef de famille nombreuse, modeste fonctionnaire de son état, explique: «Nous n'en pouvons plus, nous le bas de l'échelle de la société. Quand vous avez six gosses comme moi, dont deux au lycée et les autres au primaire, quelle gymnastique peut-on faire pour se sortir de guêpier qu'est la rentrée des classes ? ». Et d'ajouter : « Dites-moi si vous avez une solution, lance-t-il, parce que moi je n'en vois pas, ou alors du côté de la fripe... ». Il faut dire qu'avec des cartables à pas moins de 300 dinars, des trousses de crayons de couleur allant de 15 dinars (la petite pochette de 5 unités de fabrication chinoise) à 300 dinars (celle de 24 unités de qualité supérieure), beaucoup de parents de plusieurs enfants scolarisés avouent être carrément «largués».

Pour les effets vestimentaires, dont la majorité est importée de Chine, avec bien sûr de la production locale, et même si les Chinois sont là en masse avec leurs petits prix, à l'instar de tee-shirts à 200 dinars, de bons pantalons pour fillettes entre 750 et 1.200 dinars, des tabliers entre 100 et 200 dinars, pour le plus clair des ménages modestes, notamment les familles nombreuses, cela demeure relativement hors de portée.

Toutefois, nombre de citoyens, de l'avis des marchands des fournitures scolaires, procèdent aux achats sans trouver quelque chose à redire, ne s'en faisant pas du tout pour les niveaux des prix, à l'image de ce père de famille qui, questionné sur l'état du marché des effets scolaires, dira: « Ecoutez, je n'ai que deux enfants à l'école primaire; je peux leur acheter ce qu'il y a de meilleur sur le marché. Pourquoi je les en priverai ?».




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