Algérie

Au quatre coins du monde



Au quatre coins du monde
-Tunisie : reprise du procès du patron de Nessma TV
Le procès contre le patron de la chaîne de télévision Nessma TV, Nabil Karoui, a repris hier sous haute surveillance policière. Il était poursuivi pour «atteintes aux valeurs du sacré», après la diffusion du film d'animation Persépolis, jugé blasphématoire. Le tribunal de première instance de Tunis a été placé sous haute surveillance puisque des forces de sécurité y étaient postées et des policiers filtraient l'entrée de la salle d'audience où seuls les avocats étaient autorisés à pénétrer. Suite à la diffusion du film sur Nessma TV, le 7 octobre dernier, une vague de violence s'était déclarée quinze jours avant les élections en Tunisie. En cause, une scène du film où Dieu est représenté, ce qui est interdit selon la tradition musulmane. Une tentative d'attaque du siège de la chaîne, puis du domicile du directeur avait été organisée le 9 octobre dernier. Le procès s'était ouvert le 16 novembre et a été reporté deux fois. La chaîne a affirmée hier qu'elle était «privée d'assurer son rôle de média en toute liberté» et a dénoncé une «tentative de la réduire au silence». Etaient également présents des avocats français, la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) ainsi que des manifestants pro et anti-Nessma TV. Le verdict sera prononcé le 3 mai .
-Egypte-Palestine : une visite condamnée
Les Frères musulmans égyptiens ont condamné, hier, la visite qu'a effectuée ce mercredi le mufti d'Egypte, Ali Gomaa, sur l'esplanade des mosquées d'Al Qods, la qualifiant de «catastrophe», nuisant à la cause palestinienne. À travers un communiqué, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), issue de la confrérie islamiste, «rejette catégoriquement la visite du mufti Ali Gomaa, quelles qu'en soient les causes». Il a ajouté que cette visite était «une véritable catastrophe et un coup porté à la lutte nationale qui a réussi à faire échouer toutes les tentatives de normalisation par le passé». Par ailleurs, le mufti, en tant que «responsable au sein des institutions religieuses officielles», doit rendre des comptes afin que ce genre de visite «nuisant à la cause palestinienne, ne se répète pas», a-t-il conclu en guise d'avertissement. Israël avait proclamé toute la ville de Jérusalem en tant que «capitale éternelle et indivisible», alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat.
-Afrique du Sud : Jacob Zuma convole en justes noces pour la' 6e fois
Âgé de 70 ans, le président sud-africain Jacob Zuma s'apprête, pour ce week-end, à célébrer son sixième mariage, devenant ainsi l'époux de quatre femmes. Habitué aux cérémonies traditionnelles en tenue de peau de léopard, Jacob Zuma va épouser Bongui Nguema, sa fiancée de longue date, qui deviendra officiellement sa quatrième femme, après un divorce et un veuvage. Selon le porte-parole de la présidence, Mac Maharaj, il s'agira d'une «cérémonie privée. Je sais simplement qu'elle aura lieu au cours du week-end, je n'ai pas davantage de détails». Ce mariage sera le troisième en un peu plus de quatre ans et le deuxième depuis son accession à la présidence sud-africaine. La Constitution autorise la polygamie selon le droit coutumier, contrairement au droit commun qui ne la reconnaît pas. L'opinion publique a accueilli cette annonce sans grand enthousiasme, du fait du comportement d'anciens vétérans de la lutte anti-apartheid, des affaires de corruption et de l'augmentation des inégalités. Selon un éditorialiste, «le plus gros problème avec ses mariages est que le contribuable paye une partie des dépenses». Il a, par ailleurs, dénoncé le «message peu exemplaire» envoyé en matière de m'urs, dans un pays où la sexualité à partenaires multiples a favorisé l'expansion du sida.
-Irak : journée sanglante
Au moins 38 personnes ont trouvé la mort, hier, en Irak dans une vague d'attaques. Ce sont 40 attentats, dont 14 à la voiture piégée et 19 à la bombe, qui ont été commis au cours de cette journée sanglante, selon des sources policières et médicales. Il s'agit là de la journée la plus meurtrière dans le pays depuis le 20 mars dernier. A Baghdad, au moins 11 personnes auraient trouvé la mort tandis 66 autres ont été blessées. L'attentat le plus spectaculaire a visé le convoi du ministre de la Santé, le Kurde Magid Hamad Amine, sorti indemne. A 25 km plus au nord, dans la localité de Taji, 6 personnes ont été tuées et 29 autres blessées au cours d'un attentat-suicide, deux voitures et deux bombes. A Tarmiya, à 45 km au nord de Baghdad, un officier de l'armée a été tué dans un attentat-suicide à la voiture piégée. Selon le porte-parole du bloc laïc Iraqiya, Maysoun Al Damalouji, «le commandant des forces armées (le Premier ministre Nouri Al Maliki) a la responsabilité d'apporter une totale sécurité aux citoyens. Or, la poursuite des explosions sanglantes démontre la faiblesse des plans de sécurité».
-Guinée-Bissau : entente sur une transition démocratique
Une semaine après le coup d'Etat militaire en Guinée-Bissau, un accord a été conclu hier entre les militaires et l'opposition pour «une transition démocratique» de deux ans, malgré le risque, pour le pays d'être mis au ban de la communauté internationale. L'accord prévoit en outre que la «transition démocratique» s'achèvera dans un délai maximal de deux ans par «l'organisation simultanée d'élections présidentielle et législatives». Un «processus de transition» doit être mis en place, avec, à sa tête, «un président de transition, un gouvernement de transition et un conseil national de transition». «Dans un esprit de soumission au pouvoir politique», l'armée retournera dans les casernes «volontairement». Le Conseil national de transition devrait être un «organe de contrôle législatif chargé de gérer le processus de transition», précise le texte élaboré entre l'armée et l'opposition. Pour le Parti socialiste, il s'agit d'un «bon accord» alors que le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, ancien parti au pouvoir qui n'a pas pris part aux négociations, l'a jugé «anticonstitutionnel et antidémocratique».




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)