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Au quatre coin du monde Monde : les autres articles



Au quatre coin du monde                                    Monde : les autres articles
-Palestine : Libération du Franco-Palestinien Hamouri
La libération dimanche prochain du Franco-Palestinien, Salah Hamouri, entre dans le cadre d'un échange de prisonniers lié à la libération le 18 octobre du soldat israélien Gilad Shalit, également titulaire de la nationalité française. La France «apprécie le geste» d'Israël, a déclaré hier son chef de la diplomatie, Alain Juppé. Salah Hamouri, 26 ans, a été arrêté le 13 mars 2005 et condamné en 2008 par un tribunal militaire israélien pour projet d'assassinat d'un rabbin à sept ans de prison, et ce, malgré l'absence totale de preuves matérielles. Son domicile avait été méticuleusement fouillé.
Les soldats israéliens avaient même cherché en dessous du lavabo selon le témoignage de la mère du jeune Salah qui a toujours clamé son innocence. Contrairement au soldat israélien, fait prisonnier de guerre par le Hamas, la mobilisation pour la libération de Hamouri n'a pas été médiatisée. On a commencé à en parler, quand évoquant le cas de Shalit, Jean-François Copé s'est vu poser une colle ! A la question de savoir si l'Etat français se mobilisait pour son citoyen, il n'avait pas connaissance du dossier.
-France : Mobilisation des diplômés étrangers
Menacés d'expulsion par la politique d'immigration restrictive du gouvernement français, des jeunes étrangers, diplômés des établissements d'enseignement supérieur français, intensifient ces jours-ci la dénonciation des nouvelles règles qui dénotent, selon eux, d'un esprit de fermeture. Les membres du «Collectifs du 31 mai», dénoncent une circulaire diffusée le 31 mai qui restreint la possibilité pour les étudiants étrangers d'obtenir un statut de salarié pour travailler en France au terme de leur formation. Le texte demande notamment aux préfets «d'instruire avec rigueur» les demandes d'autorisation de travail. Un document qui s'inscrit dans la volonté des autorités de réduire l'immigration légale en France, alors que le camp du président Nicolas Sarkozy entre en campagne électorale pour la présidentielle avec un discours très dur sur l'immigration.
Des associations dénoncent aussi la difficulté pour les étudiants étrangers de faire renouveler chaque année leurs visa et carte de séjour. Une étudiante canadienne, Emilie Vézina, a ainsi récemment médiatisé le refus des autorités de lui renouveler son visa alors qu'elle est doctorante. «Je suis blanche, francophone et femme, ce n'est pas la pire situation. Mais je veux bien être le porte-voix de tous les étudiants étrangers maltraités, africains, asiatiques... qui n'osent rien dire», a-t-elle expliqué.
-Mort d'El Gueddafi : Poutine accuse les Américains
Le dirigeant russe Valdimir Poutine a accusé hier les forces spéciales américaines d'implication dans la mort de l'ex-dirigent libyen Mouammar El Gueddafi, lynché et assassiné peu après sa capture par des rebelles. «Des drones, notamment américains, ont attaqué la colonne (de voitures d'El Gueddafi, ndlr). Puis avec leurs radios, via des forces spéciales qui n'avaient rien à faire là-bas, ils ont fait venir la soi-disant opposition et des combattants qui l'ont éliminé sans jugement et sans enquête», a affirmé M. Poutine. La réaction du Pentagone ne s'est pas fait attendre. Ce dernier a qualifié l'accusation de «ridicule». «Nous n'avions pas de soldats américains sur le terrain lors de l'opération libyenne. Tout le soutien que nous avons apporté se faisait par les airs ou par la mer», a expliqué le porte-parole du secrétaire d'Etat à la Défence, Leon Panetta. Peu après la mort d'El Gueddafi le 20 octobre, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déjà soulevé la question de la légalité de la frappe aérienne qui a touché le convoi du dirigeant libyen, conduisant à sa capture puis à sa mort par balle alors qu'il était prisonnier.
-Emplois fictifs : Chirac condamné
Pour la première fois en France, un ancien président de la République est condamné par la justice. A 79 ans, Jacques Chirac a ainsi été condamné hier à deux ans de prison avec sursis pour l'affaire d'emplois fictifs à Paris. L'ancien chef de l'Etat a été déclaré coupable dans les deux volets de l'affaire de «détournement de fonds publics», «abus de confiance» et «prise illégale d'intérêt», pour une vingtaine des 28 emplois litigieux. A l'audience, en septembre, le parquet avait requis la relaxe de Jacques Chirac et de ses neuf coprévenus. L'association anti-corruption Anticor a salué «une décision historique et extrêmement importante pour l'avenir de la démocratie». Jacques Chirac était accusé d'avoir mis les deniers municipaux au service de ses ambitions électorales et des intérêts de son parti, les emplois litigieux devant servir à élargir sa sphère d'influence. Il était alors maire de Paris, président du RPR ' ancêtre de l'actuel parti au pouvoir UMP ' et préparait la présidentielle de 1995 qu'il a remportée. La principale victime de cette affaire, la ville de Paris, aujourd'hui dirigée par les socialistes, avait renoncé à se porter partie civile au procès, ayant été indemnisée par l'UMP et M. Chirac.
-Syrie : Création à Ankara d'une «Alliance nationale»
Un groupe d'opposants syriens, affirmant représenter la majorité des mouvements d'opposition en territoire syrien, a annoncé, hier à Istanbul, la création d'une «Alliance nationale» des forces révolutionnaires pour renverser le régime du président Bachar Al Assad. «Nous annonçons l'Alliance nationale des forces, coordinateurs et conseils de la révolution syrienne ''Al Leeqa''», a-t-il poursuivi. L'ancien diplomate a indiqué qu'Al Leeqa rassemblait sous un même parapluie la majorité des groupes révolutionnaires qui conduisent la révolution en Syrie. Il estime également que le Conseil national syrien, lui-même créé à Ankara, censé être le représentant légitime des révolutionnaire avait «perdu le contact» avec la base des mouvements révolutionnaires en Syrie. L'on craint désormais qu'une lutte pour le pouvoir après la chute du régime baâthiste ait déjà commencé à l'heure où la haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, estime à plus de 5000 le nombre de personnes tuées en dix mois de contestation en Syrie.


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