Au terme de onze jours d'un conflit particulièrement effroyable avec plus de 250 morts, un cessez-feu entre Israël et le Hamas palestinien entré en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi. L'arrêt des hostilités a également été confirmé par le Djihad islamique «Episode guerrier effroyablement rapide», «un condensé de l'horreur à Ghaza», les médias du monde entier accueillent avec soulagement l'arrêt des hostilités dans cette région meurtrie par des décennies de tensions, au moment où le gouvernement de Netanyahu, sur la corde raide, tente d'exploiter cette opportunité pour consolider son pouvoir. Israël fait état de son côté, de 12 morts tombés dans l'enclave palestinienne, contre plus de 250 victimes côté palestinien, dont la moitié sont des femmes et des enfants, ainsi que 58.000 déplacés.Hier vendredi, des responsables du Hamas, devant des manifestants en liesse, célébrait la victoire, en promettant de «reconstruire» les maisons détruites par les frappes israéliennes.
L'entrée en vigueur du cessez-le-feu, favorisé par une médiation de l'Egypte voisine, est considérée par le président américain Joe Biden comme «une vraie opportunité» d'avancer vers la paix entre Israéliens et Palestiniens, exprimant, au passage, sa «sincère reconnaissance» à l'Egypte pour son rôle dans les négociations. «La résistance palestinienne respectera cet accord aussi longtemps que l'occupation le respectera», selon un communiqué du bureau politique du Hamas.
Quelques jours avant le début des violences entre Israël et le Hamas, le gouvernement de Joe Biden a approuvé une vente d'armes à l'Etat hébreu pour 735 millions de dollars, ont annoncé des sources du Congrès américain. Selon ces mêmes sources, l'accord a été approuvé par le Congrès américain le 5 mai, soit quelques jours avant le début des violences entre Israël et le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza. Cette vente s'inscrit dans le cadre d'un accord militaire de 38 milliards de dollars courant de 2019 à 2028, comprenant des munitions de précision qui ont justement été utilisées dans le conflit meurtrier qui vient de prendre fin.
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, et le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, se sont félicités jeudi soir de l'annonce d'un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas après 11 jours de combats.
Depuis le début de l'escalade le 10 mai, le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu quatre réunions (dont trois à huis clos) en huit jours sur le conflit israélo-palestinien à la demande de trois de ses membres : la Chine (présidente du Conseil en mai), la Norvège et la Tunisie, sans parvenir à s'entendre sur une déclaration ou résolution commune.
Devant l'échec du Conseil de sécurité à prendre une position claire à l'égard de l'agression sioniste contre les Palestiniens sans défense, l'Algérie, au nom du Groupe arabe, et le Niger, au nom du groupe de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), ont demandé la tenue d'une réunion de l'Assemblée générale en vue d'amener l'ONU à assumer la responsabilité qui lui incombe pour faire cesser les agressions commises par les forces d'occupation contre les Palestiniens et employer tous les moyens disponibles pour les protéger et protéger leurs lieux sacrés.
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Posté Le : 22/05/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com