Algérie

Au nom de la stabilité



«S'il se présente à la prochaine élection présidentielle, je serai à ses côtés», a déclaré l'homme de la Casbah, au cours d'une émission intitulée «Kahwa Arbia» (Café arabe), diffusée lundi soir sur Wataniya 1.Tradition oblige, le président de la République Béji Caïd Essebsi, a présenté, au soir du dimanche 31 décembre 2017, ses voeux au peuple tunisien pour l'avènement de 2018. «Dans quelques heures, nous ferons nos adieux à une année et nous en accueillerons une autre, a-t-il déclaré, sachant que 2017 n'était ni la pire, ni la meilleure année. Mais je peux dire qu'elle a permis de réaliser certains acquis dans le sens où la croissance a connu un taux d'amélioration de 2,2% alors que, durant les années précédentes, ce taux était autour de 1% seulement.» Ce satisfecit modéré a conduit le chef de l'Etat à souligner que 2018 sera une année cruciale pour l'économie du pays, le gouvernement étant chargé d'atteindre les 3% de croissance tout en veillant à sauvegarder les grands équilibres financiers.
A cet égard, le président Béji Caïd Essebsi a également souligné que 2018 est une année charnière pour la consécration de l'édifice institutionnel dont le parachèvement passe par la mise en place de la Cour constitutionnelle, très attendue par le pays qui est engagé par ailleurs dans les préparatifs des élections municipales, fixées en définitive au mois de mai prochain. Ces élections, a-t-il ressassé, constituent un vrai défi pour le succès du processus de transition démocratique qui mérite la mobilisation de tous les courants politiques et de l'ensemble des citoyens sans lesquels sa réussite ne saurait être acquise.
BCE a tenu, en la circonstance, à exhorter les responsables des formations politiques à prendre leur distance avec les propos et autres déclarations diffamatoires ainsi qu'à la mise en cause systématique de la gestion des affaires du pays, source de suspicion et de découragement de nombre de bonnes volontés. Il en viendra ainsi à saluer chaleureusement les efforts des agents de sécurité qui sont parvenus dernièrement à appréhender les auteurs de l'assassinat des frères Soltani avant de les encourager à consacrer toute leur énergie pour la réussite du rendez-vous des élections municipales. C'est dans ce contexte particulier que le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a été amené à exprimer haut et fort son soutien à une éventuelle candidature du président Béji Caïd Essebsi à la prochaine élection présidentielle. «S'il se présente à la prochaine élection présidentielle, je serai à ses côtés», a déclaré l'homme de la Casbah, au cours d'une émission intitulée «Kahwa Arbia» (Café arabe), diffusée lundi soir sur Wataniya 1, dont la teneur a été rapportée par l'agence officielle TAP. «Je suis convaincu de son projet qui défend l'Etat civil et constitue le prolongement du mouvement national», a encore constaté Youssef Chahed qui poursuit: «la situation était certes difficile en 2017, mais les indicateurs devront s'améliorer en 2019», permettant au pays de tabler sur un taux de croissance de 3% en 2018 et 5% à l'horizon 2020. «Le programme de réforme pour l'année 2018 comporte deux volets: la fonction publique, les caisses sociales et l'impulsion d'autres moteurs de développement, notamment après la reprise de la production des phosphates, la relance du tourisme et de l'agriculture.» Et le chef du gouvernement d'insister sur sa détermination à mettre «l'accent sur l'emploi, notamment celui des jeunes et la promotion de l'initiative privée». Il est vrai que le travail de Mme Selma Elloumi, ministre du Tourisme, a donné des résultats remarquables en 2017, avec une embellie surprenante et pleine d'allant dont la Tunisie peut espérer tirer un profit indéniable. D'où l'ambition aussi bien exprimée par Béji Caïd Essebsi que par Youssef Chahed de mener à bien le programme 2020 grâce à une «stabilité politique et un climat politique sain», loin des tensions et des calculs qui peuvent être préjudiciables aux attentes de la population. Et ceci explique bien cela!


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)