Algérie

Au moment où il est accusé de campagne systématique de nettoyage ethnique



Au moment où il est accusé de campagne systématique de nettoyage ethnique
Les forces irakiennes ont repris hier le contrôle partiel d'une autoroute stratégique reliant Bagdad au nord du pays, poussant leur avantage face à Daesh (Etat islamique) accusé de "nettoyage ethnique" systématique par Amnesty International.L'armée, les combattants kurdes et les miliciens chiites ont obtenu ces derniers jours de premiers succès avec le soutien aérien américain.Après avoir brisé dimanche le siège imposé par les terroristes à la ville turcomane chiite d'Amerli, ils ont repris lundi la petite cité de Souleimane Bek, à 175 km au nord de Bagdad, et le village proche de Yankaja. Bagdad a annoncé hier qu'un tronçon de l'autoroute principale reliant Bagdad au nord de l'Irak, où les terroristes contrôlent de vastes secteurs, était repassée sous le contrôle de l'armée, selon le général Abdelamir al-Zaïdi. Fermée depuis près de trois mois, l'autoroute sera rouverte après avoir été nettoyée d'éventuels mines et obstacles placés par les terroristes. A Amerli, les habitants ont accueilli dans la joie les premiers convois militaires après avoir résisté plus de deux mois au siège de l'EI, souffrant de la faim et de la soif, et craignant d'être massacrés. Sur le bord de la route, des enfants et des jeunes faisaient le "V" de la victoire. Mais la distribution de sacs de céréales et de bouteilles d'eau par les combattants a ensuite donné lieu à des échauffourées entre des habitants affamés.Cela intervient au moment de la publication hier d'un rapport d'Amnesty International dénonçant la "campagne systématique de nettoyage ethnique" lancée par l'EI pour "effacer toute trace des non-Arabes et des musulmans non sunnites" dans le nord de l'Irak.Amnesty International assure avoir des "preuves" que plusieurs "tueries de masse" ont eu lieu en août dans la région de Sinjar où vivaient de nombreux yazidis, une minorité kurdophone non musulmane.A Genève, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a décidé, lundi soir, d'envoyer une mission pour enquêter sur ces atrocités, des "actes à une échelle d'inhumanité qui est inimaginable" selon la Haut-Commissaire adjointe de l'ONU aux droits de l'homme. Dans ce contexte, des proches de membres des forces de sécurité irakiennes disparus au cours de l'offensive de l'Etat islamique (EI) ont pris d'assaut mardi le Parlement à Bagdad, où ils ont entamé un sit-in dans l'hémicycle.Enfin, Human Rights Watch a pour sa part accusé lundi l'EI d'utiliser des bombes à sous-munitions ? interdites par une convention internationale ? dans le nord syrien.R. I./AgencesNomAdresse email




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