Algérie

Au moins 30 morts dans des violences à la frontière



Au moins 30 morts dans des violences à la frontière
Au moins 30 personnes ont été tuées dans des affrontements entre des fermiers Dogons et des éleveurs nomades Fulanis à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, a-t-on appris jeudi auprès des autorités burkinabées. Les violences, qui ont éclaté mardi, se sont produites près de Sari, une ville malienne située à 15km de la frontière avec le Burkina Faso, a indiqué le gouverneur de Khalil Bara, au micro de la radio d'Etat.
A l'origine des affrontements, l'accord conclu entre les deux pays qui autorisait, sous le régime de l'ancien président malien Amadou Toumani Toure, les éleveurs Fulani à emmener leur bétail paître au Mali. Le Mali est plongé dans la crise politique depuis le coup d'Etat militaire du 22 mars qui a chassé du pouvoir le président Amadou Toumani Touré.
«Les Dogons, qui ont toujours été opposés à l'ouverture de ces corridors, tirant profit de la crise au Mali, ont décidé de résoudre le problème en attaquant des villages fulanis», a précisé Khalil Bara, ajoutant que la plupart des victimes étaient des Fulanis.
Syrie : manifestations
Six personnes tuées
Six personnes ont trouvé la mort vendredi en Syrie où des manifestations anti-régime continuent notamment dans les deux plus grandes villes, Damas et Alep au nord, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Trois personnes ont été tuées dans la province de Hama par les troupes régulières dans la nuit de jeudi à vendredi, «alors qu'ils gardaient leur ferme sous une tente dans le village de Chizar», a précisé l'OSDH citant des militants sur place. Une cinquième personne a trouvé la mort dans le quartier de Sabounié à Hama même, selon la même source.
Dans la province de Deraa dans le sud, un autre civil a péri dans une embuscade.
Les résistants, profitant du vendredi, jour de prière, veulent intensifier leur mouvement dans la capitale Damas où une marche est programmée sous le slogan «Notre prochain rendez-vous, Damas». Jeudi, les violences en Syrie ont fait 34 morts, dont 24 civils, un déserteur et neuf soldats, selon l'OSDH.
Gabon
Echauffourées entre
étudiants et forces
de l'ordre à Libreville
De nouveaux heurts ont éclaté jeudi entre les forces de l'ordre et les étudiants de l'Université de Libreville qui réclament notamment le paiement de leurs bourses, suspendues depuis janvier dernier, rapportent des médias.
Selon ces sources, étudiants et forces de l'ordre ont échangé jets de pierres et grenades détonantes ou lacrymogènes à l'intérieur de l'université Omar Bango de Libreville. Des incidents similaires s'étaient déjà produits au cours de cette semaine à Franceville.
Dans un communiqué, le gouvernement gabonais a promis l'ouverture d'un dialogue avec des représentants étudiants et des enseignants, dès ce vendredi.
Les étudiants protestent contre la limitation d'âge pour obtenir la bourse et être admis en master. Il faut moins 23 ans pour être boursier et moins de 28 ans en master.
Au moins 30 personnes ont été tuées dans des affrontements entre des fermiers Dogons et des éleveurs nomades Fulanis à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, a-t-on appris jeudi auprès des autorités burkinabées. Les violences, qui ont éclaté mardi, se sont produites près de Sari, une ville malienne située à 15km de la frontière avec le Burkina Faso, a indiqué le gouverneur de Khalil Bara, au micro de la radio d'Etat.
A l'origine des affrontements, l'accord conclu entre les deux pays qui autorisait, sous le régime de l'ancien président malien Amadou Toumani Toure, les éleveurs Fulani à emmener leur bétail paître au Mali. Le Mali est plongé dans la crise politique depuis le coup d'Etat militaire du 22 mars qui a chassé du pouvoir le président Amadou Toumani Touré.
«Les Dogons, qui ont toujours été opposés à l'ouverture de ces corridors, tirant profit de la crise au Mali, ont décidé de résoudre le problème en attaquant des villages fulanis», a précisé Khalil Bara, ajoutant que la plupart des victimes étaient des Fulanis.
Syrie : manifestations
Six personnes tuées
Six personnes ont trouvé la mort vendredi en Syrie où des manifestations anti-régime continuent notamment dans les deux plus grandes villes, Damas et Alep au nord, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Trois personnes ont été tuées dans la province de Hama par les troupes régulières dans la nuit de jeudi à vendredi, «alors qu'ils gardaient leur ferme sous une tente dans le village de Chizar», a précisé l'OSDH citant des militants sur place. Une cinquième personne a trouvé la mort dans le quartier de Sabounié à Hama même, selon la même source.
Dans la province de Deraa dans le sud, un autre civil a péri dans une embuscade.
Les résistants, profitant du vendredi, jour de prière, veulent intensifier leur mouvement dans la capitale Damas où une marche est programmée sous le slogan «Notre prochain rendez-vous, Damas». Jeudi, les violences en Syrie ont fait 34 morts, dont 24 civils, un déserteur et neuf soldats, selon l'OSDH.
Gabon
Echauffourées entre
étudiants et forces
de l'ordre à Libreville
De nouveaux heurts ont éclaté jeudi entre les forces de l'ordre et les étudiants de l'Université de Libreville qui réclament notamment le paiement de leurs bourses, suspendues depuis janvier dernier, rapportent des médias.
Selon ces sources, étudiants et forces de l'ordre ont échangé jets de pierres et grenades détonantes ou lacrymogènes à l'intérieur de l'université Omar Bango de Libreville. Des incidents similaires s'étaient déjà produits au cours de cette semaine à Franceville.
Dans un communiqué, le gouvernement gabonais a promis l'ouverture d'un dialogue avec des représentants étudiants et des enseignants, dès ce vendredi.
Les étudiants protestent contre la limitation d'âge pour obtenir la bourse et être admis en master. Il faut moins 23 ans pour être boursier et moins de 28 ans en master.




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