Algérie

Au moins 15 morts et 30 blessés dans un attentat à Benghazi



Au moins 15 morts et 30 blessés dans un attentat à Benghazi
Une voiture piégée a explosé, hier, devant l'hôpital al-Jala, à Benghazi, faisant au moins 15 morts et une trentaine de blessés. «L'explosion a totalement détruit un restaurant et gravement endommagé des immeubles à proximité», a indiqué le vice-ministre de l'Intérieur, Abdallah Massoud. Le ministre a ajouté que le bilan de 15 morts était «provisoire».
Avant cet attentat, un responsable des services de sécurité de la ville de Benghazi s'exprimant sous couvert de l'anonymat, annonce que deux attentats à l'engin explosif ont visé deux commissariats de police de la ville, sans faire de victime. «Deux nouvelles attaques ont visé aujourd'hui, les commissariats de police d'Al-Gwarcha et d'Al-Ourouba. Les deux bâtiments ont subi des dégâts légers», indique le responsable. Le 10 mai dernier, deux bombes avaient déjà explosé devant deux autres commissariats de la ville, causant quelques dégâts matériels. Selon les informations dignes de foi, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont tous deux déclaré avoir récemment évacué une partie de leur personnel diplomatique en Libye, en raison des tensions de plus en plus grandes dans ce pays. Le vice-porte-parole par intérim du Département d'Etat américain Patrick Ventrell a déclaré que compte-tenu de la situation de désordre à Tripoli, causée par une série de manifestations contre le gouvernement, les Etats-Unis ont décidé d'évacuer une partie du personnel diplomatique travaillant à l'ambassade américaine en Syrie. A présent, une partie du personnel diplomatique est en train d'évacuer la Libye. Auparavant, l'ambassade britannique en Libye avait également déclaré évacuer une petite partie de son personnel diplomatique en Libye. En plus de ces attentats, les groupes armés soufflent le chaud et le froid dans le pays. Après avoir accepté le verdict des urnes, les ex-rebelles s'en prennent aux nouvelles instituions du pays, réclamant la chute du gouvernement et la dissolution du Parlement. Les ex-rebelles accusent les nouveaux dirigeants comme étant des pro-Kadhafi et qu'ils avaient rejoint l'opposition qu'après avoir su que le régime de Kadhafi a été vaincu. «Nous n'allons pas remettre nos armes aux «Kadhafistes», a déclaré un dirigeant des ex-rebelles à la station de télévision Al-Jazeera.


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