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Cette attention particulière, ils la doivent aussi à la présence de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, du conseiller auprès du président de la République, Kamel Rezzag Bara, de l'ancien ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, du SG du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad, et de la sénatrice Aïcha Barki. Pour Mme Meslem, la promotion de la langue amazigh participe au renforcement les liens entre les citoyens « ce que le ministère de la Solidarité prône en luttant contre la pauvreté et la marginalisation des franges vulnérables ». Le SG du HCA a estimé que « cette attention pour les pensionnaires de Diar Errahma est très positive car la mission noble qu'accomplit le secteur de la Solidarité avec le HCA est en faveur des non-voyants, de l'enfance assistée ». Pour Kamel Rezzag Bara, « Yennayer est une occasion pour revenir aux sources et à nos traditions millénaires ancrées dans notre identité amazigh dont le point central est l'expression de la solidarité avec les personnes âgées, sans ressource, ni attache et malades autour d'un repas familial traditionnel ». D'ailleurs dans le hall d'exposition, plusieurs pensionnaires ont cuisiné un plat de leur région. On y trouve « El-Mahaour », un couscous avec la sauce blanche et boulettes de viande hachée de Constantine. Le « Cherchem », un plat composé de fèves et de blé accompagné de crêpes. La Kabylie a présenté le couscous avec les sept légumes secs accompagnés de viande de b'uf avec une sauce rouge. La région chaouie s'est distinguée avec le « Rfis » arrosé de petit lait. Quant à la région sud, c'est le couscous d'orge avec sauce rouge et viande de veau. Les pensionnaires étaient ravis. Tout le monde a partagé le repas de Yennayer dans la joie et la bonne humeur. Goussem, la chanteuse algéroise a meublé la soirée avec son répertoire algérois entrecoupé de you-yous, pour semer l'espoir d'une année prospère.