Algérie

Au fil… des jours - Communication politique



Au fil… des jours - Communication politique
Samedi 30 avril 2016 :Le royaume d'Arabie Saoudite, qui interdit aux femmes de conduire, dépense presque 4 milliards de dollars par an pour rémunérer les services de 800.000 chauffeurs étrangers.C'est le seul pays au monde à interdire à la gent féminine de conduire des voitures et c'est le seul pays au monde à dépenser autant d'argent pour maintenir cette interdiction.C'est l'ancien Grand Mufti d'Arabie Saoudite, Cheikh Abdelaziz Ibn Baz, qui a édicté une fatwa qui, sans dire expressément que la chari'a interdit aux femmes de conduire, affirme que la conduite d'un véhicule est contraire à la dignité de la femme que prescrit l'islam. Depuis, l'interdiction de conduire, qui n'était qu'une tradition, a un fondement légal.L'actuel Grand Mufti Abdul Aziz ibn Abdullah Ali ash-Shaykh a affirmé, quant à lui, qu'interdire aux femmes de conduire un véhicule n'est rien de moins qu'une façon de les protéger. Il prétend que les hommes aux esprits faibles, dans leur obsession des femmes, pourraient faire du mal aux conductrices. «C'est dangereux, ça les expose au diable», a-t-il plaidé, avant de préciser que le fait de conduire empêcherait également les familles des conductrices de savoir où elles se trouvent pour les cas où elles se déplaceraient non accompagnées en voiture.Cheikh Saleh Al-Luhaydan, un dignitaire conservateur, s'est, lui, basé sur la médecine pour justifier l'interdiction faite aux femmes de conduire. «La médecine a étudié cette question (…) la conduite affecte les ovaires et pousse le bassin vers le haut», a-t-il jugé sur le site saoudien Sabq. «C'est pourquoi nous trouvons que la plupart des femmes qui conduisent des voitures de façon continue ont des enfants qui souffrent de troubles cliniques», a ajouté le religieux.Cheikh Luhaydan a affirmé en outre que dans les autres pays arabes, 33% des femmes qui conduisent ont été à l'origine d'accidents, contre 9% seulement des hommes.«Les statistiques, c'est comme un bikini; elles montrent tout et cachent l'essentiel»... et quand des «fetwas» s'en mêlent... ça enfante des inadaptés.Dimanche 1 mai 2016:Le MCA remporte sa 8e Coupe d'Algérie de football. Et, Omar Ghrib remporte une victoire. On l'a bien vu savourer, devant les caméras, sa joie de retrouver, enfin, les faveurs du pouvoir, étreindre le Premier ministre et se transformer presque en protocole... et louer la... justice divine. Quant aux vaincus du jour, ils se sont contentés d'arborer, lors de la cérémonie de remise des médailles, un maillot avec une inscription: «Touche pas à mon Président». Gageons qu'après la médaille de consolation, ils seront bientôt «sponsorisés» par une entreprise publique. La com' politique par le sport... la saison prochaine se prépare dès maintenant !Après avoir réussi ( ''') à rallier à sa cause certains chouyoukh de zaouïas, l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, a lancé un message (vidéo) assez clair. Public ciblé: les jeunes ' Une confirmation de son intention de se porter candidat à l'élection présidentielle prochaine ' En tout cas, une posture de présidentiable.Il y a sérié les chantiers politiques, sécuritaires, économiques et sociaux... qu'il va mettre en chantier une fois élu. Un véritable programme électoral, et sa candidature ne souffre désormais plus l'ombre d'un doute.Lentement mais sûrement, l'homme avance sur le terrain glissant de la politique devant le mener, du moins, l'espère-t-il, au palais d'El Mouradia. S'il se défend à chaque occasion d'avoir des «ambitions politiques», ses sorties très médiatisées et l'engagement des autorités locales pour l'organisation de ses séjours ne trompent plus personne.Cela ressemble à bien des égards à un scénario soigneusement préparé visant à rendre, au fil des mois, sa candidature acceptable, voire inéluctable. L'idéal pour lui est que sa tournée se déroule dans de bonnes conditions pour amener le peuple, qui a appris à le détester, à mieux connaître le personnage et tenter ainsi de redorer son blason terni par une «campagne de presse acharnée», qui ne reposait que sur des «on-dit», des «supputations et des commérages».En décidant de ne pas attaquer ceux (') qui ont souillé son image, il projette de lui l'idée d'un «rassembleur» qui n'est pas revenu pour régler des comptes…Le soutien clair et public que lui a apporté le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, annonçait déjà la couleur d'une remise en orbite de Chakib Khelil. Le patron du FLN était allé jusqu'à prédire un poste supérieur à l'ex-ministre de l'Energie.Amar Saâdani ne voulait évidemment pas abattre toutes les cartes, mais il avait peut-être prononcé la vraie fatwa: Chakib Khelil est-il promis à un destin national ' Ou est-il un simple leurre 'Le président de l'Association des oulémas, Abderrezak Gassoum, dit s'opposer aux visites «récurrentes» qu'effectue l'ex-ministre de l'Energie Chakib Khelil à travers les zaouïas du pays. Interrogé par Al-Jazeera sur sa position et celle de l'Association qu'il préside sur le sens à donner à ces pérégrinations, Gassoum estime qu'il était inopportun de «mêler la religion à la politique dans son acception idéologique étroite», qualifiant ces visites de «suspectes». «Nul ne peut d'emblée s'opposer à quiconque de visiter (ces lieux), mais il faudrait que celui qui s'y rend en soit un habitué ou soit d'une forte religiosité», soutient le président des oulémas. Et d'enchaîner: «Mais que quelqu'un vienne, du jour au lendemain, effectuer des visites dans les zaouïas sans y avoir jamais mis les pieds auparavant, cela nous incite à nous demander quel est le but recherché à travers ces visites», s'interroge-t-il. Cette première réaction de l'Association vient conforter le refus opposé par les responsables d'une zaouïa à Tizi Ouzou, celle de Chorfa Behlou, à une visite programmée par Chakib Khelil. Dans une déclaration à la presse, un porte-parole de cette confrérie s'est clairement opposé à toute immixtion de sa zaouïa dans la vie politique, tout en invitant l'illustre «pèlerin» à s'acquitter préalablement de ses problèmes avec la justice.Lundi 2 mai 2016:Port d'Oran. Rassemblement des travailleurs en présence du Premier ministre sahraoui, d'organisations syndicales africaines, de cinq membres du gouvernement et du président du FCE. Intervention plus que musclée du SG Abdelmadjid Sidi Saïd qui a su «chauffer» la foule présente et tirant à boulets rouges dans tous les coins... sur la France, sur le Maroc, sur... La naissance d'un autre impétrant à une haute fonction supérieure'Mardi 3 mai 2016:Jamais la presse et les journalistes ne sont autant encensés que ce jour de l' année. Béni soit-il ! Saâdani, Ouyahia, le Président de la République, la police, l'armée, l'UGTA, les walis, les partis politiques,... Même la justice a préféré reporter l'examen du dossier à mercredi, concernant l'affaire du «rachat du groupe El Khabar» par Ness-Prod. Pas de vagues ! Tous sont fiers de «notre presse» (moi y compris) et ont de la «considération» et «rares sont les pays qui peuvent rivaliser avec nous».- Le plus «égratigné» de la journée, c'est bien le ministre de la Communication, Hamid Grine, «le 14e du nom sous Abdelaziz Bouteflika», surtout par ceux qui ne l'aiment pas ou plus. Ainsi, dans certains journaux, on revient sur sa «collaboration» à Liberté en tant que «pigiste» rémunéré, sur son «exil volontaire» au Maroc durant les années 90, sur sa carrière d'«écrivain» et sur son passage chez un opérateur de téléphonie mobile comme chargé de la com' (et de grand et incontournable distributeur de la publicité !)... Chérif Rezki, l'ancien-nouveau directeur de publication d'El Khabar, affirme que «bien avant, en tant que directeur de la communication de l'opérateur de téléphonie Djezzy, ce même Grine a voulu faire plier notre journal. Mais il n'y était pas parvenu». La guerre est donc déclarée. Mais qui tire les ficelles ' Car, on le soupçonne fort, derrière les enjeux médiatiques, derrière les enjeux économiques et financiers, il y a de gros enjeux politiques... liés à une époque qui se termine et à une autre qui ne tardera pas à commencer, chacun étant dans l'attente.Cérémonie organisée par le FLN à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse: Selon Amar Saâdani, le SG du FLN, la désormais très fameuse photo (twittée par Manuel Valls ou ses services) a une cause: «Le monsieur est venu pour des contrats, il ne les a pas obtenus, il est parti fâché, il a sorti cette photo sur Twitter...».Toujours selon Amar Saâdani, C. Khelil est un cadre comme tous les cadres... et c'est son droit de visiter les zaouïas... des lieux purs. «Si seulement nous pouvions tous aller (en pèlerinage) aux zaouïas». Encore faut-il que, désormais, les zaouïas acceptent n'importe quel quidam !Il a le mérite d'être bref et clair, n'attendant aucune autre question. Il est vrai qu'il a profité d'un long silence pour peaufiner ses réponses, sachant «botter en touche», d'autant que l'argument du bouc émissaire des «médias (étrangers) à la solde de lobbies sionistes» est tout trouvé.Interrogé par Nicolas Beau de Mondeafrique, Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier ministre, cinq fois ministre et ex-patron de la Sonatrach, l'homme au n?ud papillon devenu légendaire s'en prend au «système» de pouvoir qui aurait tué jusqu'à «l'esprit des Algériens». «Ce qui me fait le plus peur aujourd'hui» dit-t-il en effet, «ce ne sont pas la pauvreté ou la corruption, mais le fait que la vérité ne parvienne pas aux Algériens, dont on a détruit l'esprit. Les journalistes travaillent sans matière première. L'Etat ne leur donne que des rumeurs, toujours calculées. Désinformez un peuple, a dit un journalistes américain, et c'est son système de pensée que vous aurez détruit». Depuis quand et à qui la faute ' Voilà une bonne transition avec ce qu'a déclaré A. Messahel (Radio, Chaîne 3) à propos du terrorisme: «Si le monde nous avait écoutés... ! » ...On se rappelle les efforts colossaux faits en matière de communication d'Etat, dans les années 90, pour faire passer le message démocratique aux citoyens et, aussi et surtout, à l'étranger. Tâche très difficile, car tout ce qui était dit (par les appareils de l'Etat) n'était (pour les autres, citoyens y compris) que «rumeur», «désinformation» ou «manipulation». Et, cela dure (un peu) encore. Ce qui fait le jeu de tous les contempteurs du pays.Un chiffre qui fait froid dans le dos. Un rapport de Transparency international indique qu'une personne sur trois (soit 50 millions d'individus de la région Mena) a payé un pot-de-vin pour accéder à des soins ou à un service administratif. En Algérie, 14% des Algériens ont dû payer des commissions en contrepartie d'un service public (9% en Tunisie, 4% en Jordanie, et 48 % au Maroc... Ouf !).Rebrab Issad contre-attaque sur les ondes de BRTV... contre ce qu'il estime être un «acharnement économique et politique» à son encontre de la part du «pouvoir» ...car «il n'est pas de leur clan» et il «dit ce qu'il pense». Un électron trop libre... ou un entrepreneur trop entreprenant 'Mercredi 4 mai:Dans un entretien avec le quotidien canadien La Presse, l'écrivain américain Paul Auster confie que le président B. Obama va « beaucoup [lui] manquer». «Même avec un président démocrate, l'aile droite - avec Donald Trump - est en train de détruire mon pays», affirme Paul Auster. «On est en train de faire disparaître la notion de société commune au profit d'individus qui se battent pour leurs propres affaires. C'est très triste», ajoute cet auteur francophone et francophile. Pour lui, il «est un peu le croisement entre Berlusconi et Mussolini. A la fois dangereux et effrayant», estime Paul Auster.Manuel Valls aurait-il téléphoné à Abdelmalek Sellal pour «s 'expliquer» sur le fameux «tweet» du 10 avril, juste après sa visite officielle à Alger. C'est ce qu'affirme le quotidien Le Parisien. Côté algérien, ni confirmation ni infirmation... officielle. Normal, on n'a pas à répondre officiellement à une «fuite» médiatique... On laisse aller. Ce qui est sûr, c'est que nos personnels politiques n'en parlent plus dans leurs interventions.Saâdani Amar l'affirme devant le BP du FLN: «Personne ne prépare Chakib Khelil à la présidence»... On le croit... le scénario étant si invraisemblable. Encore faudrait-il que le concerné soit lui-même convaincu de cela, le poste de magistrat suprême faisant «tourner toutes les têtes», de la «trop bien faite» à la «peu pleine». Il «révèle» aussi que «le Président de la République est soutenu par le bon Dieu, les saints (il parle certainement des zaouïate) et le peuple algérien ainsi que le FLN. Avec ces quatre soutiens, personne ne pourra rien contre lui » ...et «certains petits, qui s'en prennent à lui de façon exagérée, ne font que sautiller comme des rats». On attend le commentaire ou la «fetwa» de Cheikh Chemssou pour ce qui concerne Dieu et ses saints.Dans une déclaration à Radio M, Karim Mahmoudi, président de la Confédération générale des finances (que l'on n'a pas entendu depuis bien longtemps... car il était, je pense, bien plus occupé à élargir les activités de ses Holding Investment: l'African à Dakar et l'Algerian à Alger) s'en prend aux «ambassades de M. Lamamra qui ne servent à rien». Tout particulièrement en Afrique de l'Ouest... car «elles ne soutiennent pas les hommes d'affaires». Pour lui, il «faut doter les ambassades de véritables conseillers économiques» . Selon lui, les Marocains ont pris de l'avance... présents qu'ils sont sur le terrain depuis 30 ans. Il paraît, par ailleurs, que le gouvernement «abuse» sur le sécuritaire et que l'Algérie aurait dû créer un fonds souverain grâce auquel elle aurait pu acheter «300 entreprises valables à l'échelle planétaire». Rien que ça !Jeudi 5 mai 2016:Le 5 mai 1889, quelque quatre cents Africains et Asiatiques prennent possession du Champ-de-Mars. Ce ne sont pas des sans-papiers avant la lettre, mais les habitants du «village indigène» de l'Exposition universelle dont l'ouverture officielle est pour le lendemain. Attraction phare de l'Exposition, ces Africains, Kanaks et Annamites ont l'immense honneur (!) d'être les habitants du premier «village indigène» organisé dans le cadre d'une «exhibition ethnologique».La presse rapporte que le festival «Algérire» ne se tiendra pas cette année (prévu du 11 au 14 mai... au Palais de la culture)... une décision de dernière minute de qui «vous ne savez pas», alors qu'il était «ficelé» (financièrement) avec la présence de grosses pointures nationales et internationales de l'humour. Pourquoi ' Problème de parrainage d'organisateurs ayant vu trop haut ' En raison d'humoristes français iconoclastes puisqu'on nage en pleine atmosphère francophobe ' Je crois bien plutôt qu'en Algérie, l'humour et le rire font peur aux gouvernants. On a désappris à rire (et à chanter et à écouter de la musique... dans les cafés. Foot et Coran seulement !) et le mortifère et la déprime nous ont envahi... Même notre Premier ministre, apprécié pour son humour, certes parfois décalé, a été mis «hors champ». En fait, l'homme politique, surtout, à peur de l'humour et encore plus du rire, alors que ces derniers sont des vecteurs de communication de plus en plus appréciés par le grand public... lorsqu'ils sont, bien sûr, bienveillants et ne basculent pas dans la moquerie. Il est vrai que certains ont exagéré, mélangeant humour et moquerie presqu'insultante car sur-politisés. Des chefs d'Etat, ainsi que les manageurs d'entreprises, n'hésitent pas à l'utiliser. Propos de chercheurs: En cassant les rigidités, ils permettent d'accéder à des idées que l'on pense idiotes et qui ne le sont pas forcément. Ils favorisent la créativité, «remotivent» les équipes et améliorent les cohésions. Ce qui est absolument certain, c'est qu'ils peuvent faire passer des messages parfois pas toujours drôles... et devenir un des fondements de la démocratie.L'ex-footballeur George Weah n'a pas réussi, en 2005, à atteindre la magistrature suprême libérienne, mais il se dit confiant pour la présidentielle d'octobre 2017. Tarak Dhiab, ancien meneur de jeu de l'Espérance de Tunis et de la sélection tunisienne, a été ministre de la Jeunesse et des Sports. Au Brésil, alors que le roi Pelé s'occupa du portefeuille ministériel des Sports, Bebeto fut d'une commission parlementaire chargée d'enquêter sur la corruption du foot. L'ancien défenseur géorgien du Milan AC, Kakhaber Kaladze, fut élu à la chambre des députés, puis nommé vice-Premier ministre et ministre de l'Energie et des Ressources naturelles. Oleg Blokhine, ex-Ballon d'or et sélectionneur de l'Ukraine, fut représentant du peuple à la fin des années 1990. L'Italien Gianni Rivera est député européen, après avoir été secrétaire d'Etat à la Défense.L'élection d'anciennes stars du ballon rond ne conduit pas toujours à une longue carrière politique. Elu maire de la ville de Siven, le Bulgare Yordan Letchkov sera condamné à deux ans de prison, pour abus de pouvoir et mauvaise gestion. D'autres ne seront pas élus, comme l'Ukrainien Andrei Chevtchenko qui n'obtiendra que 1,7% des voix aux élections législatives de 2012. D'autres encore navigueront en politique hors mandat électif, comme Eric Di Méco qui fut adjoint aux sports à la mairie de Marseille ou comme Basile Boli qui fut nommé secrétaire national du parti de Nicolas Sarkozy en charge du co-développement. L'Espagnol Pep Guardiola, lui, s'engage toujours pour une Catalogne indépendante, tandis que le Britannique Sol Campbell rêva, en vain, de devenir maire de Londres en ce mois de mai 2016.Chez nous, ce sont les joueurs qui ont la vedette de la vie politique mais ce sont surtout les dirigeants qui «tirent les marrons du feu». Omar Ghrib, un jour président ' Il ne faut jurer de rien.Il suffirait que le MCA, à la charge historique emblématique, remporte le championnat durant plusieurs années de suite et une Champions' League et que Sonatrach continue à maintenir le robinet financier largement ouvert... !Vendredi 6 mai 2016 :Il l'avait moqué, une semaine plus tôt, dans un discours humoristique. Barack Obama attaque, une nouvelle fois, Donald Trump lors d'une conférence de presse, sur un ton plus sérieux cette fois. Il faut dire que le milliardaire est devenu, depuis l'abandon de son dernier rival, mercredi, le candidat presque assuré des Républicains à la Maison-Blanche.Etre président des Etats-Unis, »ce n'est pas du divertissement. Ce n'est pas une émission de télé-réalité», a fait remarquer Barack Obama à son possible successeur. Outre-Atlantique, Donald Trump est en effet connu du grand public en grande partie dans son rôle de juré star de l'émission «The Apprentice», où il jugeait des apprentis entrepreneurs.«Nous traversons des moments difficiles et (la Maison-Blanche), c'est vraiment une fonction sérieuse», a poursuivi Barack Obama, qui a appelé les Américains à s'interroger sur l'idéologie de Trump, spécialiste des déclarations fracassantes. »Je pense que c'est important pour nous de prendre au sérieux les propos qu'il a tenus par le passé», et «d'examiner de près» son «long bilan».Un passé qui inquiète également certains Républicains. Vendredi, l'influent sénateur Lindsey Graham a expliqué qu'il ne «pouvait pas» voter pour Trump, futur candidat de son parti: »Je ne crois pas qu'il soit un conservateur républicain fiable ou qu'il ait montré le jugement et le tempérament d'un commandeur en chef.»Sadiq Khan, fils d'un immigré pakistanais conducteur d'autobus, l'homme politique de 45 ans bat son principal rival, le conservateur Zac Goldsmith, 41 ans, fils du milliardaire Jimmy Goldsmith, avec 57% des suffrages, et conquiert la mairie de Londres, imprenable depuis 7 ans.Pendant toute sa campagne, il est devenu l'incarnation du Londres cosmopolite. Premier maire musulman d'une grande capitale occidentale, il a grandi dans un quartier populaire du sud de Londres. «Mon père était chauffeur de bus et ma mère couturière», raconte Sadiq Khan.En 2008, il était devenu le premier musulman à devenir ministre au Royaume-Uni. Il défend un islam ouvert et dénonce les extrémismes. «Je serai le musulman britannique qui vaincra l'extrémisme et la radicalisation. Mon expérience fera de moi le meilleur maire pour Londres», affirme Sadiq Khan qui se revendique social-démocrateSadiq Khan, devenu maire malgré une campagne nauséabonde (et félicité par le maire de New York), Malia Bouattia, une Britannique d'origine algérienne, 27 ans, spécialiste dans les études postcoloniales, qui est élue, le 20 avril, présidente de l'Union nationale des étudiants (NUS), Riyad Mahrez, un Franco-Algérien, champion d'Angleterre de football et sacré meilleur footballeur de l'année (alors qu'il avait été «méprisé» par un club français)... Voilà qui n'indispose... que les Français, qui ne commentent, dans ces promotions, d'abord que par la religion (musulmane) pratiquée (ou déclarée ou supposée). Zidane, à certains moments et Karim Benzema (comme d'ailleurs Frank Ribéry) en savent quelque chose !Samedi 7 mai 2016:Michel Barnier, conseiller spécial du président de la Commission européenne pour la Défense et la Sécurité, et ancien ministre français annoncé, sur Twitter avoir visité Alger (hauteurs d'Alger et Tipasa) et rencontré le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra (et trois photos à l'appui). Ce n'est, peut-être pas une visite officielle, mais la rencontre non annoncée publiquement - avec un officiel (en un endroit officiel car on note la présence de l'emblème national et du portrait du Président) laisse à penser qu'il s'agit là d'une «mission discrète». Réparer les dégâts causés par le «fameux» tweet de Valls par des twetts plus «soft» 'Dimanche 8 mai 2016:Dans l'«Affaire» El Khabar-Rebrab, certaines voix se focalisent (par la «dénonciation» !) sur un aspect de l'opération qui, croient-ils, va «braquer» l'opinion publique en leur faveur: l'argent, les milliards, disent-ils, qui va transformer de «pauvres» journalistes, devenus propriétaires (non ! fondateurs), en «milliardaires» après avoir vendu le fruit d'un labeur qui ne leur appartiendrait pas ...au nom de la liberté d'«expression» et d'une histoire de la presse (post-90) triturée. Argument devenu démagogique depuis le début du siècle avec la nouvelle «économie de marché» qui, mal lancée et «favorisée» par les pouvoirs en place, a plongé le pays dans des aventures «capitalistes» incontrôlables, et ... devenues banales auprès du commun des citoyens. Etre riche à milliards (de dinars), être millionnaires (en euros) et être milliardaires (en dollars), tous les citoyens veulent l'être. Un argument, donc, désuet, totalement ignoré, sinon, brocardé, par l'Algérien lambda. Car la richesse n'est plus un tabou. Alors, que de «pauvres journalistes» deviennent milliardaires (en cts de dinars) après avoir ramé (et non en traficotant) près de trois décennies, quoi de plus réjouissant et de plus normal ! Le reste est une autre histoire.- «Pause-zaouïa» (© Hacen Ouali, El Watan) pour Chakib Kehlil... Désormais se consacrer à la com' moderne. Rencontre avec des personnalités historiques (à Annaba avec Amar Benaouda), face-book, interview télévisée (avec annonce plusieurs jours avant dans la presse écrite afin de préparer l'opinion publique et «dégonfler» la pression lors des «cafés de commerce du vendredi», fora de journaux, amphis d'universités,...) ...accompagnés de «confessions», offres de services en ces temps de «vaches financières maigres» qui le transforme(ro)nt d'accusé en témoin... Stratégie de «blanchiment» du «plus brillant cadre algérien sali par les Services spéciaux» (dixit A. Saadani). Fabriquer un «homme politique» au destin national (pourquoi pas '). La lessiveuse en marche ' Alors que les pièces de rechange sont (déjà ') prêtes.Lundi 9 mai 2016:Le ministre de la Communication marocain (et porte-parole du gouvernement), El Khalfi, présente à Fès le nouveau livre publié par son département, ouvrage intitulé «Marocanité du Sahara, réalités et contrevérités sur le conflit». .... «une publication qui réfute, sur la base des données et réalités historiques et des arguments concrets et scientifiques, les contrevérités véhiculées par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume».Le livre fait suite à une série «Cahiers du Sahara», lancée par le ministère de la Communication dans le cadre de sa «stratégie globale» de com'. En effet, le ministre El Khalfi propose que la communication livresque «soit renforcée par une industrie cinématographique enracinée dans la culture sahraouie». Rien que ça !Depuis 2015, le Maroc a décidé de débloquer 15 millions de dirhams (un peu plus de 1,53 million usd) chaque année pour financer la production de documentaires «sur l'histoire du Sahara occidental et la culture Hassanie ( !') qui est typique du peuple sahraoui installé dans cette région». Enfin, il reconnaît qu'il y a un territoire, peuple différent et une Histoire tout autre !Le Maroc a, par ailleurs, démarré, depuis février, un programme de formation de 5.000 jeunes à l'offensive numérique. Ces «ambassadeurs» seront chargés de «défendre, promouvoir et expliquer la cause nationale dans un monde numérique».Tout ça après le rapport déposé au Conseil de sécurité de l'ONU par le secrétaire général qui a dénoncé publiquement l'«occupation» pour qualifier la situation du Sahara Occidental.Mardi 10 mai:Tempête en Israël. Elle a pour origine des phrases prononcées par le général Golan, lors de la journée commémorative de la «Shoah», jeudi 5 mai: «Une chose m'effraie. C'est de relever les processus nauséabonds qui se sont déroulés en Europe en général et plus particulièrement en Allemagne, il y a 70, 80 et 90 ans. Et de voir des signes de cela parmi nous en cette année 2016. La Shoah doit inciter à une réflexion fondamentale sur la façon dont on traite ici et maintenant l'étranger, l'orphelin et la veuve.» Et Yaïr Golan de marteler: «Il n'y a rien de plus simple que de haïr l'étranger, rien de plus simple que de susciter les peurs et d'intimider…». La droite nationaliste est immédiatement montée au créneau. Le ministre de la Science a accusé le général de «porter atteinte à la communication israélienne partout dans le monde. Il doit s'excuser et se rétracter». Même son de cloche de la part du ministre de l'Education et patron du Foyer Juif, le parti des colons. Netanyahu a immédiatement demandé au ministre de la Défense d'exiger de Yaïr Golan une mise au point. Ce qui fut chose faite. Cela n'a pas empêché l'extrême droite d'attaquer l'état-major sur les réseaux sociaux. Un site a ainsi écrit: «La puanteur de l'extrême gauche atteint les hauts gradés de Tsahal». Le sionisme est, désormais, dépassé par le néofascisme israélien.On peut accuser Ahmed Ouyahia de tous les maux, ce qui est facile, mais il n'en reste pas moins vrai que c'est l'homme politique du moment le plus «vrai», n'ayant pas peur de dire qu'il «fait partie du pouvoir» et qu'il accepte difficilement (ou pas du tout) qu'on lui dise de s'en aller. L'avantage d'une position administrative dominante et du soutien d'un parti politique malgré tout solide ' Sa conférence de presse est truffée de «vérités»... entre autres, sa vision des (possibles) liens capital-presse et presse-politique. Il a seulement omis de nous parler des liens capital-politique. Terrain glissant 'Le directeur général de la Recherche scientifique s'en est pris, une fois encore, au classement (mondial) des universités algériennes et aux (nombreux) organes d'information qui «tombent dans le piège d'agences de publicité faisant la promotion d'universités privées, en vue d'attirer les riches, etc., etc.». On attend avec impatience un classement national de nos établissements ! Mis à part ce que fait le FCE pour ce qui concerne son «Indice de confiance», il n‘y a rien de «national» qui puisse permettre à l'opinion publique à se situer périodiquement. J'ai lu ça quelque part: «La médiocrité incite de toute part à sommeiller dans la pensée...» (E. Saïd)… dans «Le paradis des imposteurs» (M. Hammouche).C'est la fin de la saison sportive, avec ses élus et ses «relégués». C'est, aussi, le début des protestations, souvent sans queue ni tête, de dirigeants (de clubs) ou de joueurs. Surtout en football ! On a ainsi la dénonciation du «complot politique» contre l'US Chaouïa (équipe reléguée en division amateur), la (volonté de) saisine des «plus hautes autorités politiques», le Premier ministre en l'occurrence (le président du CRB dixit, face à la crise financière) en passant par l'inévitable «rôle historique» joué durant la Guerre de libération nationale, et, bien sûr, le «soutien au programme présidentiel»... Ne manquent plus que les pratiques d'actes de sorcellerie autour des «bois» (le charlatanisme revenant en force à la mode, envahissant même les travées de l'APN)... Et, en règle générale, le «chantage» marche puisqu'on revient au stade primaire du développement sportif ! Un journaliste n'a-t-il pas écrit que le football «est bel et bien pris en otage par des esprits de plus en plus rétrogrades».Conclusion: Il est peut-être bel et bien temps de revoir de fond en comble l'organisation du football, en commençant par le foot professionnel... pour aller au professionnalisme total pour les clubs «capables» et pour préserver (et développer) ce qui reste de bien dans le foot amateur. Réussir ou partir !Mercredi 11 mai:Catastrophe pour C. Khelil ! Juste après son entretien télévisé, mi-figue, mi-raisin, apparaissant à mon sens ni convaincu ni convaincant, tristounet à la limite de la déprime, et diffusé sur Ennahar TV, voilà donc que son épouse («officiellement sans activité») , apparaît dans une nouvelle liste des «Panama Papers». Elle possède deux sociétés offshore au Panama, «servant de paravent à des comptes bancaires en Suisse»... transmises en 2007 à un proche de la famille, un homme d'affaires d'Oran, un habitué, dit-on, du circuit des sociétés offshore. Et déjà cité dans les «Panama Papers» ...ainsi que dans le scandale de corruption Sonatrach 2. On attend avec impatience les changements dans le «plan de com‘» du «meilleur des ministres».Manuel Valls regrette, lors de la séance des questions à l'Assemblée nationale, certainement par suivisme ( ') (le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ayant condamné un «texte absurde») le vote de la France en faveur d'une résolution de l'Unesco sur Jérusalem, qui contient selon lui «des formulations malheureuses et maladroites» qui auraient dû être «évitées».A l'initiative de plusieurs pays arabes, le conseil exécutif de l'Unesco a adopté le 14 avril, avec la voix de la France, une décision sur la «Palestine occupée» visant à «sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est».Répondant à une question d'un député UDI Meyer Habib, de double nationalité française et israélienne, M. Valls a tenté de calmer ce qu'il a qualifié d'«interrogations» et d'«inquiétudes» d'Israël et des associations juives en France. Le Fonds monétaire international (FMI) a présenté son rapport sur la corruption.Jeudi 12 mai 2016:Bernard Emié aurait, lors de son déplacement lundi et mardi à Tizi Ouzou, déclaré que «60% des visas délivrés par son ambassade aux Algériens bénéficient aux habitants des wilayas de la Kabylie et que 50% des étudiants algériens en France sont issus de cette même région». Des propos qualifiés de «malheureux» par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Car, ils sont de nature à susciter des commentaires, des interrogations et des perceptions différentes et antagonistes.De tels propos représentent «plus une moins-value qu'une plus-value, alors même que les exigences de notre métier de diplomate est de favoriser, en toutes circonstances, les propos qui rassemblent et non les propos qui divisent».En diplomatie «qui est notre métier, on ne doit pas faire de discrimination entre les citoyens du pays auprès duquel on est accrédité», a précisé M. Lamamra, faisant observer qu'«encore une fois, le rôle principal du diplomate, accrédité auprès du chef de l'Etat, est d'ouvrir des ponts, promouvoir les échanges et les relations d'amitié et de coopération». Réaction de l'ambassade de France: «En déplacement en Kabylie, l'ambassadeur de France n'a pas tenu à la presse les propos qui lui ont été attribués mais a simplement souligné au cours d'une réception à caractère privé avec la communauté française qu'il constatait que les habitants de cette région prenaient toute leur part dans les échanges entre l'Algérie et la France», indique le communiqué. «Nous regrettons que ces propos aient pu être mal interprétés et réaffirmons le principe fondamental d'égalité et de non-discrimination qui fonde la politique de la France et les relations franco-algériennes», conclut le communiqué. Dont acte ! Mais un nouveau (un de trop ') quiproquo qui confirme la froideur qui caractérise les relations entre Alger et Paris, et ce malgré toutes les «amitiés particulières». On a la nette impression que la plupart des ambassadeurs (étrangers) envoyés en Algérie ces dernières années sont plus des «missi dominici» que des diplomates. Chargés certes de «récolter» des contrats, mais aussi et surtout de «savoir» ce qui se passe dans le ventre mou de la société et de tester les ventres durs, de savoir où est-ce qu'ils existent désormais (car avec la polémique El Khabar-Rebrab-Grine-Ennahar-partis politiques, politiciens parfois folkloriques, les «tournées» et déclarations de Chakib Khelil, les révélations du «Panama Papers», les invectives politiques sur les plateaux de télé, les choses se compliquent). Parfois par des faits, gestes et/ou paroles assez «c...» ...Afin de se préparer au futur proche. Du côté algérien, on perd un peu trop vite son sang-froid (est-on coupable quelque part ') en se basant sur les comptes rendus de la presse, pas toujours exacts ou précis, il faut l'avouer, ainsi que sur les mouvements d'une opinion publique versatile... comme sur les «consignes» souvent précipitées de ses «faiseurs».A suivre


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