Algérie

Au feuuuu !



La finance islamique '
Un blasphème !
Je ne sais pas vous, mais moi, je n'en peux plus de cette expression ! Quelle expression ' Mais celle que je lis tous les jours ou presque dans les journaux, que j'entends à la radio et à la télé : « Les prix des fruits et légumes flambent !» Au bord de l'overdose, chaud bouillant, sur la braise même, j'ai consulté des amis ! Des potes de la Protection civile. Afin qu'ils m'expliquent logiquement comment des fruits et légumes peuvent flamber tous les jours, quasiment en permanence. La flambe, le feu, c'est leur truc à mes amis pompiers, ils étaient donc tout indiqués pour éclairer ma lanterne. Et ces « soldats du feu - tiens ! Une autre expression vachement usitée - m'ont assuré que si un produit, un objet quelconque flambe une fois, la seconde et les suivantes, il ne peut plus flamber, au sens littéral. Il crame, plutôt. Puis, il est réduit en cendres. Les cendres, si elles recouvrent un peu de braise sournoisement tapie, peuvent reprendre feu un petit moment, sous l'effet du vent, mais après, elles refroidissent et reposent en tas. De plus en plus perplexe, et puisque mes copains et copines de la « Himaya Madania » avaient évoqué les cendres, j'ai aussitôt contacté d'autres spécialistes. Des gérants de pompes funèbres. Et eux m'ont tout bonnement envoyé balader en m'expliquant que le rite de la crémation des corps n'était pas pratiqué chez nous. Ajoutant que par devoir de réserve professionnelle, ils ne pouvaient s'exprimer sur la question de la crémation perpétuelle des fruits et légumes en Dézédie. Mazette ! Je me suis retrouvé seul. Ce qui, en soi, n'est pas un désavantage. Mais seul et idiot. Ce qui ne me change pas trop de mon état permanent ! Mais surtout, seul, idiot et cramant sous le soleil enfin revenu en ce début de septembre pluvieux ! Pour éviter de rôtir bêtement, et plutôt que de caraméliser mon portemonnaie en achetant des fruits et légumes, ce qui aurait contraint mes amis pompiers à venir m'éteindre, j'ai aussitôt fumé du thé pour rester éveillé à ce cauchemar calorifère qui continuait.
H. L.


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