Algérie

Au-delà de la véritable situation du moment que traverse le pays : Une approche de sauvegarde économique et financière



Si l'Algérie emporte la bataille économique un véritable succès, un succès devant lequel, la crise actuelle s'inclinera, donc un succès totalement différent de ceux du passé, le chemin vers la prépondérance économique, sociale et financière sera ouvert et couvert pour le moyen et long terme.Avec toutes les conséquences qu'une telle perspective pourrait avoir sur les problèmes en suspens. Au-delà de l'efficacité et la véritable situation du moment que traverse le pays, c'est en fait la nature de la phase actuelle qui est à analyser lucidement. Quoi qu'il en soit, le processus est en marche. Aux efforts déployés par le gouvernement et au niveau national, s'ajoute une pression économique et financière mondiale de plus en plus forte. Et alors que l'année 2017 touche à sa fin, les yeux des Algériens se tournent vers les perspectives économiques de l'année prochaine. De quoi l'année 2018 sera-t-elle faite ' L'exercice s'avère toujours prudent encore car il s'agit de plusieurs défis à surmonter avec les propres ressources du pays. La fin de l'année 2017 a été marquée par la chute sans précédent des cours pétroliers sur le marché mondial et qui perdure depuis 2014 avec des prix des hydrocarbures qui ont connu une chute de plus de la moitié sur le marché mondial.
Cette véritable crise qui persiste, a eu des effets douloureux sur tous les pays producteurs d'or noir, y compris sur l'Algérie. Bien que cette crise a grandement influencé sur le développement général du pays, l'espoir nourri en haut lieu et par le gouvernement repose sur une approche visant à sauvegarder l'indépendance financière du pays et la poursuite de la construction nationale et surtout de mener à bien les objectifs du programme présidentiel, d'encourager la croissance économique, de l'investissement et du commerce, de préserver et de faire fructifier la paix et la sécurité, de promouvoir l'égalité des chances et le développement socio-économique. Un programme qui s'articule toujours à construire les conditions du renouveau national.
La politique générale de l'Etat reprise dans sa totalité dans le plan d'action du gouvernement avalisé au mois de septembre dernier par deux chambres du Parlement et qui vient d'être légalisé par la couverture de la loi de Finances 2018 promet beaucoup de changement et de larges perspectives.
On se rappelle que le Premier ministre, Ahmed Ouyahia avait donné devant les députés et les sénateurs, un avant-goût d'une dizaine de mesures phares que le gouvernement compte réaliser en priorité, entre autres, la stabilité du cadre juridique et réglementaire des affaires, une carte des opportunités à travers le territoire national pour orienter et inciter les candidats à la réalisation de projets, l'ensemble des avantages fiscaux et parafiscaux reconnus par la loi aux investissements seront maintenus, y compris lorsqu'il s'agit d'avantages spécifiques destinés à encourager l'investissement dans les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux. Les avantages complémentaires octroyés par la loi au profit de l'investissement touristique demeureront également en vigueur, la demande du foncier industriel sera satisfaite grâce à l'aménagement de nouvelles zones d'activités à travers les wilayas ainsi que la réalisation graduelle des 50 nouvelles zones industrielles programmées. Selon le Premier ministre, le processus de réalisation de 50 zones industrielles a déjà été engagé à travers tout le pays sous la responsabilité directe des walis. Plusieurs de ces zones industrielles seront livrées à la fin de l'année 2018, ce qui permettra d'offrir davantage de foncier industriel pour l'investissement, annonce faite par M. Ouyahia à l'issue de la rencontre de samedi, des membres de la tripartite, la mise à niveau des entreprises publiques par l'Etat-propriétaire se poursuivra jusqu'au parachèvement du programme en cours, dont le financement global est supérieur à 1 000 milliards de dinars, sous forme de crédits bancaires bonifiés. En parallèle, l'effort sera poursuivi pour convaincre les entreprises privées d'adhérer au programme de mise à niveau instauré par l'Etat à leur profit, avec des conditions attrayantes, la recherche scientifique et la recherche-développement seront soutenues davantage, outre les efforts du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels pour répondre aux besoins des entreprises en cadres et en main-d'?uvre qualifiée, les opérateurs économiques seront eux-mêmes encouragés à développer une formation aux métiers au profit du développement économique, tant ils seront incités à offrir des stages aux élèves des centres de formation, dans le domaine agricole, l'ensemble des aides décidées par le président de la République en 2009, seront réactivées, tout comme sera rétabli le soutien public au prix de l'aliment du bétail, tout le foncier agricole disponible sera mis en valeur par l'appel aux investisseurs nationaux et même au partenariat.
Cette démarche déjà engagée, se poursuivra pour les fermes pilotes propriétés de l'Etat, ainsi que la concession de larges périmètres à travers le Sud et les Hauts-Plateaux. Cette agriculture intensive fournira des emplois pour la population des régions concernées. Elle renforcera également la sécurité alimentaire du pays notamment dans les domaines où persiste une forte dépendance aux importations, tels que les céréales ou le lait, la préférence à la production nationale édictée par le Code des marchés publics a été réactivée et fera l'objet d'un suivi constant. En outre, la réduction du volume et de la facture des importations, dégagera des parts de marchés supplémentaires pour la production nationale, le gouvernement travaillera à la promotion des exportations hors hydrocarbures, y compris par l'encouragement des opérateurs privés à investir dans les services à l'exportation et à mettre en place les chaînes d'interventions économiques que requiert la pénétration des marchés étrangers, le gouvernement accompagnera cet encouragement à l'activité économique dans tous les secteurs, par un effort accru en matière de développement du territoire. A ce titre, les programmes communaux de développement verront leur dotation budgétaire fortement relevée.
Le programme de développement rural sera également doté de ressources financières plus appropriées.
Le Fonds spécial dédié à la mise à niveau des Hauts-Plateaux sera réactivé pour un développement accru des régions concernées. Les interventions du Fonds spécial pour le Sud seront relancées pour le développement des wilayas concernées, ce qui accompagnera le renforcement récent de leur gestion par la création de wilayas déléguées.
Tout ce qui précède constitue une formule trouvée qui rassemble en un tout cohérent et constructif, une plateforme politique, économique, financière, sociale, administrative et technique offrant les remèdes à la crise actuelle que traverse le pays. Une formule qui donne aux mesures engagées par le gouvernement leur raison d'être afin de répondre au mieux aux besoins des intérêts divers de la société. Ouvert à tous les horizons, le plan d'action du gouvernement mise beaucoup sur la référence au programme présidentiel afin de conforter la stabilité du pays ; enraciner davantage une démocratie apaisée ; poursuivre le développement et la croissance économique ; valoriser le capital humain national ; conforter le progrès social ; renforcer la solidarité au sein de la société et consolider les liens de l'Algérie avec ses enfants à l'étranger. En effet, la démarche actuelle de maintenir la dynamique du processus de développement économique et social, faire face à des difficultés financières sérieuses générées par la chute des recettes des hydrocarbures, est basée sur une analyse objective de cette crise, sur une appréciation des capacités d'accumulation de l'économie nationale à moyen et long termes.
Le tout s'articule autour de trois axes stratégiques : l'amélioration de l'efficacité dans la mobilisation et l'utilisation des ressource ; la réunion des conditions d'un renforcement permanent et durable de l'indépendance économique et financière du pays, humaines, matérielles et financières du pays ; la préparation de l'économie à prendre en charge correctement l'ensemble des besoins au-delà de la période d'accumulation extérieure aisée. En d'autres termes, il s'agit de préparer l'économie à assurer une accumulation saine et durable pour faire face à la crise du baril de pétrole.
C'est ainsi que l'actuel effort du gouvernement est caractérisé par la mise en ?uvre d'une réorganisation profonde de l'économie et d'une restructuration sectorielle de l'investissement. Ces deux axes visent, le renforcement continu de la capacité nationale de maîtrise du développement dans tous les domaines et l'élargissement soutenu et durable de la production nationale dans le cadre d'une intégration intersectorielle de plus en plus élevée.


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