Algérie

«Au CRB, j'ai tout gagné et appris»


Convoitises - Les prestations de Nassou avec le Gallia n'ont pas laissé les autres clubs indifférents. Beaucoup voulaient à tout prix s'attacher ses services.
A cette époque-là, l'USMA avait pris les meilleurs joueurs du Gallia et ne pouvait s'empêcher de solliciter les services d'un tel gardien. Ammi Mohamed nous confie à cet effet : «J'étais à deux doigts d'opter pour l'USMA, qui avait pris les meilleurs joueurs du Gallia.
Avant que feu Farhat Khemissa et Ammar Boubekar me contactent pour rejoindre le CRB, qui venait juste d'être créé par des joueurs venus spécialement du Widad Belcourt.» Et d'ajouter : «Après mûre réflexion, mon c'ur a penché pour le CRB où j'ai fait partie d'une équipe qui a enchanté tous les amoureux du football national.
Avec une pléiade de joueurs talentueux tels que Selmi, Lalmas, Kalem, Achour & Co, je ne pouvais que reconnaître que j'avais fait le bon choix. Nous formions un groupe homogène, Ce qui renforçait continuellement l'esprit de solidarité et l'envie de nous battre. Et c'est ce qui faisait notre force.» La première saison du «chat-tigre noir» au CRB fut exceptionnelle. Une saison où le Chabab n'a perdu qu'une seule rencontre face à l'OMSE dans des circonstances dégradantes.
Notre interlocuteur se souvient très bien de cette journée et nous dira : «Ce jour-là, nous avions affaire à deux adversaires, l'OMSE et l'arbitre. Ce dernier, ayant eu déjà maille à partir avec Meftah, notre joueur, les deux étaient du même quartier. Il lui cherchait la petite bête durant quasiment toute la partie et l'a expulsé à la première occasion. S'ensuivit alors l'expulsion d'un autre joueur.
Ce qui fait que nous avons joué un bon moment de cette partie à neuf. Il faut ajouter à tout cela les agressions dont j'étais victime. Bref, après tant d'années, je dirai qu'heureusement nous avons perdu, sinon, cela aurait été fatal pour nous et nous n'aurions jamais pu rentrer chez nous, sains et saufs.» Pour résumer son passage avec le Chabab, qui aura duré presque 4 ans, ammi Mohamed nous dira : «Le moins que je puisse dire de ces années c'est qu'elles sont les meilleures de ma carrière.
C'est là où j'ai gagné mes premiers titres, j'ai évolué en équipe nationale, sous la houlette du regretté Nekkache, où j'ai passé presque 7 ans en prenant dignement la relève de Abderrahmane Boubekeur. A tout cela, je m'estime fier d'avoir été l'idole de plusieurs jeunes gardiens à l'époque, qui sont devenus, ensuite, de grands gardiens. Au CRB, j'ai appris que pour gagner, il fallait savoir perdre», conclura-t-il.
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