Au cours d'un exposé devant l'APN

Le directeur général de l'Office national des statistiques est formel : la production statistique officielle de l'Algérie est crédible. C'est leur interprétation qui peut prêter à polémique. L'argument mis en avant par M. Berrah est que les données statistiques émises par son organisme font référence à des normes universelles et sont reconnues par les organismes internationaux spécialisés.Salah Benreguia - Alger (Le Soir)Mounir-Khaled Berrah, qui s'exprimait, hier, devant les membres de la Commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification à l'Assemblée populaire nationale (APN), soutient que l'élaboration des différents indicateurs statistiques, l'ONS fait référence à des méthodologies et des pratiques saines qui sont «admises universellement sur le plan international», à l'instar de l'ONU, le FMI, le BIT et l'OCDE.«Ces méthodologies et pratiques comprennent entre autres, les cadres d'enquêtes, les concepts et définitions, les nomenclatures et classifications et enfin les modes d'évaluation » a-t-il expliqué. Et d'enchaîner que «dans le souci de transparence et perception du chiffre», l'ONS «a recours à des méthodologies universelles et à des normes internationales, aux divers audits (UE, FMI, ONS, CNES, etc.), ainsi qu'au code de déontologie». Indiquant que la crédibilité des données diffusées par le système national des statistiques «n'a jamais été critiquée ou contestée à l'échelle internationale», la même source cite, pour preuve, les «reprises par des institutions internationales comme le FMI ou le BIT dans l'élaboration de leurs rapports ou notes de conjoncture».Enfin, l'hôte de l'APN a ajouté que «la défiance vis-à-vis de la production statistique est une chose universelle, y compris dans les systèmes statistiques les plus avancés». «Souvent, il y a une différence entre le chiffre et le ressenti», argue-t-il plus loin.