Algérie

Au coin de la cheminée Le fermier et les alouettes (2e partie et fin)



Au coin de la cheminée Le fermier et les alouettes (2e partie et fin)
Résumé de la 1re partie - en voyant la couleur du blé, Mme Alouette sait que bientôt il sera grand temps pour elle et sa nichée de quitter le champ...Un matin, avant de s'en aller en quête de nourriture, Madame Alouette réveille ses petits et leur dit : «Mes enfants, aujourd'hui, le paysan va certainement venir. Ecoutez bien ce qu'il dira et vous me répéterai mots pour mots ses paroles !»
Le soir, à son retour, elle trouve ses trois petits qui l'attendent les traits tirés par l'inquiétude.
Tous parlent ensemble dans un beau brouhaha :
' Maman, maman, le paysan a dit qu'il viendrait demain pour faucher les blés avec toute sa famille !
' Fort bien, répond Madame Alouette, dans ces conditions, nous n'avons pas de souci à nous faire. Nous pouvons rester un jour de plus.
Madame Alouette avait raison et lorsqu'elle rentre au nid, le jour suivant, elle y trouve ses enfants qui tous en même temps lui racontent que le fermier est venu, qu'il a attendu toute la journée l'arrivée de sa famille et qu'il était très en colère.
' A-t-il dit quelque chose ' demande l'alouette.
' Oh oui ! répond le plus petit des trois, il a dit qu'au moins ses amis ne le laisseront pas tomber et qu'ils viendront demain pour l'aider à rentrer sa récolte.
' Fort bien, répond Madame Alouette, dans ces conditions, nous n'avons pas de souci à nous faire. Nous pouvons rester un jour de plus.
Le jour suivant, lorsqu'elle rentre au nid, elle trouve ses trois petits fort agités.
' Maman, maman, les amis du paysan ne sont pas venus, dit le premier
' Mais il a dit qu'il rentrerait sa récolte demain, enchaîne le second
' Qu'il aura un coup de main de ses voisins puisqu'il les a aidés, termine le troisième.
' Fort bien, répond Madame Alouette, dans ces conditions, nous n'avons pas de souci à nous faire. Nous pouvons rester un jour de plus.
Une fois de plus, l'alouette ne s'est pas trompée. Et, lorsque, le jour suivant, elle rentre au nid, elle apprend de ses trois enfants que fatigué d'attendre, le fermier a décidé de faucher son blé tout seul dès le lendemain.
' Cette fois, le paysan a compris qu'il vaut mieux faucher son blé tout seul que d'attendre le bon-vouloir des autres. Il nous faut partir. Le fermier n'attendra pas un jour de plus !
Et dès le matin suivant, les petites alouettes devenues suffisamment fortes, prennent leur envol avec leur mère, toujours très fière de ses petits...


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