Résumé de la 1re partie - La femme lance le défi suivant au clerc : «Est-ce le savoir de la femme ou celui du clerc qui l'emporte '»
Pour l'amour du ciel, Monseigneur, s'écria le maître d'école, il faut que vous tranchiez mon différend avec cette femme. Elle m'a appelé en me disant : «Voici votre déjeuner» Je suis sorti pour aller le chercher ; alors elle s'est agrippée à moi et a poussé des cris. Je lui ai demandé : «Mais pourquoi est-ce que vous avez fait ça !». Elle m'a répondu : «Je m'en vais vous faire mourir.» Au moment où...(les gens allaient arriver), elle m'a demandé : «Voulez- vous que je vous ressuscite '»
«D'accord», lui ai-je dit.
Alors elle m'a ordonné de me laisser tomber dans la citerne. «Je me suis donc laissé tomber dans la citerne», poursuivit-il, les gens sont accourus et ils ont demandé : «Qu'est-ce que c'est que ça, qu'est-ce qui vous prend '». Alors elle leur à dit : «J'avais apporté son repas au maître d'école et voilà que je l'ai trouvé tombé dans la citerne.»
Qu'est-ce qui est arrivé, demanda le Cadi à la femme, pour que vous ayez fait tomber le clerc dans la citerne '
Je vous en supplie, Monseigneur, dit-elle, c'est ce que je vous ai dit.
Que m'avez-vous dit ' demanda le cadi.
C'est que, dit-elle, le clerc, ne lui faites aucune confiance car il est fou.
Pas du tout, Monseigneur, s'écria l'autre, je ne suis pas fou.
Si, Monseigneur, insista la femme, il est fou : en effet d'ici pas longtemps, il va même vous dire que ce que je porte là est à lui.
Ben quoi, comment, s'exclama le clerc, à qui d'autre serait-ce, évidemment ' !
N'est-ce pas ' Monseigneur dit la femme, vous voilà arrivé là où je vous avais dit...
Ce que vous avez dit est vrai, reconnu le cadi, le clerc n'a plus sa raison.
Je vous en prie, monseigneur, dit la femme, il faut que vous me donniez quelqu'un qui puisse m'aider à ramener ce clerc pour le soigner avec des plantes jusqu'à ce qu'il guérisse.
Ligotez-le, ordonna le cadi, aidez cette femme à le ramener. Dieu m'est témoin, s'écria le maître d'école, que ceci est une pure injustice : depuis quand donc ai-je perdu l'esprit ' 0n emmena le clerc. Je vous en supplie, demanda la femme, descendez-le dans le silo, et que surtout il ne rompe pas ses liens et en vienne à me tuer. (A suivre...)
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Posté Le : 15/05/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Conte marocain
Source : www.infosoir.com