Algérie

Au coin de la cheminée Le livre de la sagesse du monde (2e partie)


Résumé de la 1re partie - Le voyage des sept fils de la pauvre veuve, les mène à un château, où, dans une pièce, ils entendent une voix qui demande plus de lumière...
Au bout d'un moment, le silence est revenu et nos sept garçons prennent leurs verres pour boire. Au moment où ils approchent leurs lèvres des verres, la voix gémit à nouveau :
' Plus de lumière, encore plus de lumière !
L'aîné prend son courage à deux mains, allume une torche et dit :
' Je vais voir ce qui se passe.
' Nous t'accompagnons, disent les frères.
Ils sortent dans le couloir, montent les escaliers. La lune éclaire les marches. Arrivés à l'étage, ils visitent les pièces sans rien trouver. Partout, la même poussière, les mêmes toiles d'araignées. Ils montent encore une volée d'escaliers et parviennent à une dernière porte tout au sommet de la tour. Ils poussent la porte mais ont un mouvement de recul. La pièce est occupée par un vieillard à la longue barbe blanche, tellement longue qu'elle touche le sol, et aux cheveux immaculés. Son visage est très pâle.
Il est assis sur un vieux siège défoncé derrière une table bancale. Derrière le fauteuil se dresse un énorme tableau qui représente un chat noir aux yeux vert émeraude qui brillent d'une lumière inquiétante et regardent fixement les sept garçons. Malgré leur courage, ils tremblent sous ce regard.
Le vieillard n'a pas semblé voir les sept frères. Il est plongé dans un énorme livre et semble avoir des difficultés à déchiffrer. Il se met à gémir.
' Plus de lumière, encore plus de lumière !
Les jambes des sept frères tremblent de plus en plus. L'aîné est sans conteste le plus courageux. Il s'approche du vieillard, pris de pitié, il lève sa torche au-dessus du livre tout en lui disant :
' Voici de la lumière.
Le vieil homme baisse la tête et se remet à lire avec fièvre. Il avale les pages jaunies plutôt qu'il ne les lit comme s'il craignait que la lumière ne s'éteigne avant qu'il n'ait terminé. A la dernière page, il pousse un soupir et referme le volume relié de vieux cuir aux coins d'argent noirci par les ans. (A suivre...)
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)