Algérie

Au coin de la cheminée



Résumé de la 1re partie - Un gentil mari, qui était handicapé et confiné sur une chaise roulante électrique super puissante, décida de faire une surprise à son epouse souffrante. Il eut l'idée de lui préparer un gâteau.J'ai encore faim ! Madame la vache, cache-toi car je te chasse. Cours, cours, aussi vite que tu peux car, te manger, moi je veux !
Et le géant de pain d'épice avala la vache d'une seule bouchée !
A son tour, devant ce spectacle, le cheval se mit à hennir et prit la poudre d'escampette. Malheureusement, au bout de quelques foulées de galop, le pauvre animal, essoufflé, trébucha et tomba sur le sol.
Encore une fois, la vieille dame fit un vol plané et atterrit dans les roseaux, près de la rivière.
Caché dans la végétation, un renard assista à toute la scène.
Comme il était intelligent, il se dissimula à la vue du géant. Il se doutait bien qu'il voudrait le manger, lui aussi. Il fallait qu'il trouve une idée pour lui échapper.
Pendant ce temps, le géant de pain d'épice se tourna vers le cheval encore tout étourdi.
«Je suis le géant de pain d'épice ! J'ai faim, j'ai très faim ! J'ai encore faim ! Cheval, cheval, ceci n'est pas un carnaval, car je suis un géant cannibale !»
Et le géant de pain d'épice l'avala d'une seule bouchée !
La vieille dame qui en avait vraiment assez de se faire poursuivre par un vulgaire géant de pain d'épice, décida d'aller se battre contre lui. La suite est facile à deviner.
Tout comme le vieil homme, la vache et le cheval, le géant l'avala d'une seule bouchée !
«Je suis le géant de pain d'épice ! J'ai faim, j'ai très faim ! J'ai encore faim !»
Le pot fatal
Le renard avait sa petite idée. Il avait inventé une stratégie pour sauver sa vie.
Surgissant devant le géant de pain d'épice, il lui assura qu'il était bien trop maigre pour lui servir de repas. Il se proposa pour le conduire dans un village voisin où il pourrait manger plusieurs délicieuses personnes. Sans se méfier, car il était bien naïf, le géant de pain d'épice accepta.
Rusé, le renard conduisit le géant jusqu'à un vieux pont branlant qui traversait la rivière. Comme il était léger, le renard traversa le pont vermoulu sans problème. Il encouragea son compagnon à faire la même chose :
? Viens me rejoindre, monsieur de pain d'épice ! Sans réfléchir, le bonhomme s'engagea sur le pont branlant, ne sachant pas qu'il était aussi fragile. Il était à mi-chemin lorsque le pont s'effondra dans un bruit de tonnerre sous son poids. Et il se retrouva dans la rivière.
Dès qu'il toucha l'eau, le géant se sentit tout drôle. Ses jambes se ramollirent, puis, ce fut le tour de son corps.
Un grand trou s'ouvrit dans son ventre et la vieille femme, le cheval de labour, la grosse vache, le vieil homme en sortirent chacun leur tour et remercièrent le renard.
«Bravo, Renard, tu as arrêté la bagarre ! Rusé Renard, tu as stoppé le géant qui était vraiment méchant !»
Le renard aida tout le monde à regagner la rive, mais avant que le vieil homme ait le temps de le remercier, il se sauva en courant car il se méfiait des humains autant que des géants de pain d'épice.
Le vieil homme et la vieille femme retrouvèrent leur vieille maison et ne fabriquèrent plus jamais de bonhomme de pain d'épice.
Lorsqu'ils pensaient à lui, ils ne pouvaient s'empêcher de dire :
«Pauvre géant de pain d'épice, pour toi, nous sommes si tristes. tu étais trop grand et un peu trop méchant. Maintenant, c'est fini ! Le géant s'est évanoui !»


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