Algérie

Au coin de la cheminée Baba-Yaga (2e partie)



Résumé de la 1re partie - La petite fille se rend chez sa vraie tante maternelle qui lui apprend que la femme de son père est l'ogresse Baba-Yaga...
Baba-Yaga va te poursuivre. Colle l'oreille contre la terre, si tu l'entends approcher, jette la serviette, et tu verras ! Si elle te poursuit toujours, colle encore l'oreille contre la terre, et quand tu l'entendras sur la route, jette le peigne, et tu verras ! »
La petite fille remercia le chat, prit la serviette et le peigne, et s'enfuit.
Mais à peine sortie de la maison, elle vit deux chiens encore plus maigres que le chat, tout prêts à la dévorer. Elle leur jeta du pain tendre, et ils ne lui firent aucun mal.
Ensuite, c'est la grosse barrière qui grinça et qui voulut se refermer pour l'empêcher de sortir de l'enclos. Mais comme sa tante le lui avait dit, elle lui versa toute une burette d'huile sur les gonds, et la barrière s'ouvrit largement pour la laisser passer. Sur le chemin, le bouleau siffla et s'agita pour lui fouetter les yeux. Mais elle noua un ruban rouge à son tronc, et le bouleau la salua et lui montra le chemin.
Elle courut, elle courut, elle courut. Pendant ce temps, le chat s'était mis à tisser. De la cour, Baba-Yaga demanda encore une fois : «Tu tisses, ma nièce ' Tu tisses, ma chérie '
' Je tisse, ma vieille tante, je tisse, répondit le chat d'une grosse voix.»
Furieuse, Baba-Yaga se précipita dans la maison. Plus de petite fille ! Elle rossa le chat et cria : «Pourquoi ne lui as-tu pas crevé les yeux, traître '
' Eh ! dit le chat. Voilà longtemps que je suis à ton service, et tu ne m'as jamais donné le plus petit os, tandis qu'elle m'a donné de la viande !»
Baba-Yaga rossa les chiens. «Eh ! dirent les chiens. Voilà longtemps que nous sommes à ton service, et nous as-tu seulement jeté une vieille croûte ' Tandis qu'elle nous a donné du pain tendre !» Baba-Yaga secoua la barrière. «Eh ! dit la barrière. Voilà longtemps que je suis à ton service, et tu ne m'as jamais mis une seule goutte d'huile sur les gonds, tandis qu'elle m'en a versé une pleine burette !»
Baba-Yaga s'en prit au bouleau. «Eh ! dit le bouleau. (A suivre...)


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