Algérie

Au coin de la chemin'e Un conte de f'es pas ordinaire (1re partie)



Au coin de la chemin'e Un conte de f'es pas ordinaire (1re partie)
Il était une fois dans un royaume très très lointain, comme tout vrai royaume qui se respecte, un roi. Ce roi avait un fils - qui était prince donc - que l'on appelait le prince Thomas. Un jour, le roi appela son fils en ces termes :' Mon fils, voici qu'approche le jour de ton vingtième anniversaire et tu n'es toujours pas marié. J'ai su dès ta naissance que tu étais un incapable, mais là, tu pousses le bouchon un peu trop loin, mon fils. C'est pourquoi j'ai trouvé pour toi une occasion en or. La princesse Rose Fleur de Violaine est prisonnière du vilain et méchant sorcier Saurorg. J'aimerais que tu ailles la délivrer, et alors, pour te récompenser, elle sera bien obligée de t'épouser, comme le veut la coutume. Le prince Thomas s'écria :
' Mais je la connais même pas, moi, cette princesse ! Qu'est-ce que tu veux que j'aille l'épouser '
' Tu sais, mon fils, en plus d'être très belle, elle est très riche !
Alors, en entendant cet argument qu'il trouva plus que convaincant, le jeune prince s'empressa d'enfourcher sa monture. Une monture, c'est bien sûr un animal sur lequel on peut monter. La plupart du temps c'est un cheval, ce peut être même parfois un âne (Sancho Pança ne se serait jamais passé du sien) mais dans le cas de Thomas, c'était un mouton. Il faut dire que notre prince était très pauvre et que pour dix pistoles, il n'avait pu trouver autre chose, à part peut-être une autruche en très mauvais état qu'un cirque avait déposée en occasion, mais notre prince n'était pas si ridicule que ça, il ne faut quand même pas exagérer !
Bref, un beau matin, (parce que les matins sont toujours beaux dans les contes de fées), notre prince se met en route sur sa monture qui portait le doux nom de Timoléon, Tim pour les intimes. (Ça ne s'invente pas...). Il rencontra en chemin maints obstacles qu'il brava avec courage, comme par exemple une colonie de fourmis rouges qui ne voulait pas passer par le passage piéton (euh, fourmilier, pardon). Il tomba soudain nez à nez avec une petite créature qui gesticulait, prise au piège dans une toile d'araignée. Le prince Thomas ajusta ses lunettes pour regarder de plus près le petit prisonnier. Il ne mesurait pas plus de dix centimètres, avait la peau bleue et de gigantesques oreilles pointues.
' Au lieu de me regarder planté là à ne rien faire, cria le petit bonhomme d'une petite voix suraiguë (tout était petit chez lui), tu ferais mieux de me sortir de là ! Le prince s'exécuta et décolla l'elfe en le tirant par un pied, puis le posa dans sa main.
' Eh ! Je ne suis pas un jouet, moi ! Me secoue pas comme ça ! Le prince s'excusa.
' Je suis Fleen, un elfe, reprit la créature d'une voix trop solennelle pour lui. Je suis le dernier de ma race. Puisque tu m'as sauvé la vie, je me dois de te suivre jusqu'à ce que j'aie épongé ma dette d'honneur ! Et puis de toute façon, je n'ai rien d'autre à faire en ce moment... (A suivre...)


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