Le procès en appel de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, accusé de complicité dans le meurtre de centaines d'opposants, s'est rouvert samedi en l'absence des accusés, justifiée par des raisons de sécurité alors que le pays est secoué par une vague de violence.Les deux fils de l'ex-chef de l'Etat, Alaa et Gamal, accusés de corruption, étaient également absents, tout comme l'ancien ministre de l'Intérieur Habib Adli. Un responsable des services de sécurité a déclaré que tous étaient absents pour des raisons de sécurité. C'est la première fois qu'Hosni Moubarak, âgé de 85 ans, n'assiste pas à ce procès en appel depuis son ouverture en mai. Le juge a ajourné les audiences jusqu'au 25 août. L'armée égyptienne a décrété l'état d'urgence mercredi après des violences qui ont fait plusieurs centaines de morts dans tout le pays à la suite du démantèlement de deux campements des Frères musulmans dans la capitale. Les violences se sont poursuivies jeudi et vendredi et la confrérie islamiste appelle désormais à des manifestations quotidiennes pour réclamer le retour au pouvoir du président élu Mohamed Morsi, déposé le 3 juillet par l'armée.
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Posté Le : 17/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I Agence
Source : www.lnr-dz.com