Algérie

Au c'ur du pays du Cèdre Sétif.9e édition du Festival de Djemila



Au c'ur du pays du Cèdre Sétif.9e édition du Festival de Djemila
Le chanteur Libanais Moeen Cherif, qui a été le point fort de la 6e soirée du Festival de Djemila, une étape incontournable de l'agenda culturel de la saison estivale nationale, a donné une autre dimension à la manifestation qui a défrayé la chronique des hautes plaines sétifiennes, destination des artistes d'ici et d'ailleurs.A l'aise sur scène, son milieu ambiant, l'enfant du Liban a, le moins qu'on puisse dire, égayé la soirée des familles, venues nombreuses apprécier les mawawil du riche répertoire libanais. Deux heures durant, la star à la voix chaude et sublime a fait vibrer un auditoire intéressé et demandeur. Ne pouvant facilement prendre congé d'une assistance enthousiaste, l'artiste tenait à la régaler avec ses meilleurs tubes, tels que Ramchat Aounek Tadhouina, Rouhek Hiloua Wa Galbek Tayeb, Minin Anti Mnin, Law Tatlaou Wi Tassaalou Aana. Le chanteur a aussi récité Nedjma Kotbia de Rabah Deriassa.
«J'ai l'honneur et le plaisir d'être dans ma deuxième patrie, le pays des martyrs, surtout en ce jour où mes frères algériens célèbrent des fêtes historiques. L'Algérie, qui a donné des leçons de résistance et de bravoure aux peuples du monde est un exemple à suivre. Le public algérien est conservateur, il aime et apprécie la variété. A cet effet, j'ai préparé un programme spécial avec des chansons de mon répertoire. J'ai aussi des surprises que vous allez découvrir», dira Moeen lors d'un point de presse. Concernant son nouvel album, «il est fin prêt mais Rotana tarde à le diffuser pour je ne sais quelle raison», souligne motreb el djilain (le chanteur des deux générations). La soirée qui s'est poursuivie jusqu'à une heure tardive de la nuit se termine par une folle ambiance en mettant à l'actif des chanteurs algériens ayant interprété les chansons demandées par une assistance ne pouvant rester sur place.
Une telle folie a été une belle occasion pour les présents, notamment la gent féminine, pour danser et donner un coup de grâce aux idées rétrogrades. «Le festival a, à sa manière, combattu les idées rétrogrades et brisé d'innombrables tabous. Pour preuve, des jeunes filles et femmes peuvent désormais chanter et danser sans être infortunées. Le fait de veiller jusqu'aux premières heures d'une nouvelle journée est l'autre victoire d'un peuple tenant plus que tout à vivre dans la joie et le calme», affirmeront des jeunes filles venues en famille de Sétif, Mila, Jijel, M'sila et d'autres villes de l'est du pays. Vient ensuite le tour de l'élégante Nada Rayhane et la chanson patriotique Min Adjlika Ichna Ya Watani qu'elle exécuta avec brio pour enchaîner sur des chansons de son nouvel album contenant huit chansons : un cocktail de constantinois, algérois et tunisien.


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