Algérie

Au c'ur de la société


De nombreux commentaires, suppositions, supputations et des prévisions ont été étalés à la suite de la désignation du nouveau Premier ministre. Les uns comme les autres, parfois intéressants, n'ont cependant qu'effleuré un sujet capital pour le pays sans la prise en charge duquel dépend une réelle avancée de la nation.Le président de la République aura beau insister sur la construction d'une Algérie nouvelle, il ne fera que s'échiner si le peuple dans toutes ses dimensions ne redore pas son blason et ne s'implique pas en son âme et conscience dans un sain programme de progrès et de développement.
L'exercice est élémentaire. Commencer à construire par soi-même ce que l'on exige aux autres à bâtir. Avec honnêteté et droiture pour projeter un avenir meilleur.
D'importants coups de grâce ont été donnés pour que la morale soit le pilier essentiel de l'assise du pays. La bureaucratie et la corruption ont été égratignées. Ce n'est certes qu'un début. Une attention particulière a été accordée aux zones d'ombre. Mais dans le magma humain réfractaire et toujours omniprésent, il ne suffit pas de restreindre la notion de zones d'ombre à des aires géographiques car le danger est qu'elles soient tapies dans les esprits et dans les mentalités. Si elles ne sont pas neutralisées et dégagées, un président de la République, un chef de gouvernement et une équipe gouvernementale, aussi qualifiés et aussi compétents qu'ils soient, n'auront pas la latitude de positiver leurs efforts.
Les Algériens sont ancrés dans un monde en mouvement où tous les problèmes sont liés et les articulations humaines sont nouées. S'y frayer un chemin honorable exige une harmonie entre gouvernants et gouvernés. Chacun doit s'élever avec une prise de conscience conforme au bouleversement mondial actuel pour que l'indépendance et la souveraineté aient un honorable sens.
Il serait faux de faire endosser la totale responsabilité des défaillances au seul gouvernement quand une niche d'immoralité, de faux-fuyants, de rapines et de subjectivité sévit au c?ur de la société.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)