La pièce théâtrale «Amenoukal», interprétée en chaoui et présentée, jeudi après-midi, au théâtre régional Mohamed Tahar Fergani de Constantine véhicule un message invitant à montrer de l'intérêt à la culture et l'histoire amazighes, considérées comme un élément indissociable de l'identité nationale.Produite en 2015 par le théâtre de Constantine, cette pièce qui a été mise en scène par Karim Boudechiche, sur un texte de Aissa Redaf, a relaté une heure durant l'histoire d'une journaliste s'intéressant à tout ce qui touche au patrimoine et la civilisation Numide, répondant à l'invitation d'un ami, un architecte de profession, pour visiter le mausolée de Massinissa, où elle a été impressionnée par les connaissances dont dispose son ami sur site chargé d'histoire. Les séquences de cette pièce, qui a suscité un intérêt manifeste du public présent, ont été ponctuées par des rythmes musicaux en rapport avec l'amazighité, et la chorégraphie a mis en relief l'étonnement et même les rêves de la journaliste qui a eu droit à un voyage à travers le temps durant lequel elle a atterri dans l'époque Numide, précisément le jour de la mort de Massinissa pour assister à ses funérailles. L'écueil linguistique n'a pas empêché les comédiens Djamel Mezraoui, Mohamed Hemames, et Chaker Boulemdais de faire le show et impressionner le public qui a suivi avec intérêt le déroulé de cette pièce qui a décroché le prix du jury lors de la 7e édition du Festival culturel national du théâtre amazigh de Batna en 2015. La journaliste, et après avoir subi de tumultueux évènements revient à la réalité à la fin de la pièce pour transmettre un message au public à l'effet de s'intéresser à tout ce qui a trait à l'amazighité. Approché par l'APS, des spectateurs ayant assisté à cette présentation théâtrale, ont affirmé avoir perçu le message de la pièce de manière artistique et élégante, et ce en dépit de leur incompréhension de tamazight. Plusieurs manifestations ont été organisées à l'occasion de la nouvelle année amazighe, à travers tout le territoire de la wilaya, dont des exposés sur le patrimoine amazigh avec la participation de plusieurs wilayas du pays, en sus de films documentaires projetés au palais de la culture Mohamed Laid El Khalifa et la maison de la culture Maled Haddad et d'un carnaval folklorique ayant sillonné les rues du centre-ville. Le musée national Cirta a abrité à cette occasion une conférence animée par Dr. Hocine Taoutaou, directeur du Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) d'Ain M'lila (Oum El Bouaghi), intitulée «le calendrier amazigh et chechnak : entre l'authenticité et la réalité».
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Posté Le : 14/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R C
Source : www.lnr-dz.com