Au bord de la saturation

Il est vrai qu’un grand afflux de véhicules sur un axe routier exigu et truffé d’aspérités n’est pas pour arranger les choses. Loin s’en faut.
La circulation est ainsi devenue infernale, voire pratiquement impossible à hauteur des agglomérations urbaines traversées par cette route qui, faut-il le rappeler, n’a fait l’objet d’aucune modernisation depuis de longues années.
Conséquence : à longueur de journée, des ralentissements sont observés sur plusieurs kilomètres. La patience des automobilistes est mise à rude épreuve et personne ne semble consentir à céder un pouce de son droit, réel ou supposé.
Le code de la route et le principe de bon sens sont, tout bonnement, foulés aux pieds. On double par la gauche, par la droite, on investit les accotements…tout est permis pour se frayer un chemin et avancer sa carrosse. «Il faut compter trois heures de temps au moins pour traverser toutes les villes de la Soummam», souligne un automobiliste, routier de son état. «On n’est pas près de sortir de l’ornière, car là où il faut élargir la chaussée et corriger son profil, on érige des dos d’ânes», peste un autre usager de la RN26.