Algérie

Au 5ème jour de sa visite à la 2ème région militaire : Gaïd Salah appelle à ancrer les principes de la Révolution de Novembre 1954



Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, a mis l'accent mercredi à Oran sur la nécessité d'ancrer les principes de la Révolution de Novembre dans la mémoire des fidèles générations montantes, pour qu'elles puissent contribuer "sérieusement" et "effectivement" à édifier l'avenir de leur pays, comme l'indique un communiqué du MDN.
Au 5ème jour de sa visite à la 2ème Région militaire durant laquelle il a inspecté l'Ecole des Cadets de la Nation et présidé une réunion d'orientation avec ses cadettes et ses cadets, le général de corps d'armée "a mis l'accent sur la nécessité d'ancrer les principes de la Révolution de Novembre et ses nobles valeurs dans la mémoire des fidèles générations montantes, pour qu'elles puissent y puiser un capital moral, qui leur permettra de faire face voire de surmonter tous les défis et les difficultés, et poursuivre leur parcours avec espoir, optimisme et ambition, contribuant sérieusement et effectivement à édifier l'avenir de leur pays".
"Nous avons une profonde conscience au sein de l'ANP, digne héritière de l'Armée de Libération Nationale (ALN) et ?uvrons sans relâche, avec l'aide d'Allah Le Tout-Puissant, à ancrer les principes de la Révolution de Novembre et ses nobles valeurs dans la mémoire des fidèles générations montantes, et à leur permettre de comprendre le message de Novembre et de mesurer ses dimensions et sa noblesse, comme étant l'une des plus grandes épopées, des plus mémorables et des plus chères aux c?urs des Algériens", a-t-il souligné.
A cet égard, le vice-ministre de la Défense nationale a affirmé que la Révolution de Novembre 1954, "mérite d'être glorifiée, et notre Armée a le droit, aujourd'hui et toujours, d'être fière que ses racines soient la continuité de l'artisan de cette épopée, à savoir l'ALN et l'éclat de cette fierté continuera de briller et de se distinguer, à l'image du rôle leader conféré à l'ANP dans le cadre des missions qui lui sont assignées".
"Partant de ce principe précisément, il devient naturel, voire impératif, que la mémoire des Algériens, notamment les jeunes, revienne sur le passé glorieux de leur pays, et d'en tirer un capital moral, que je sais abondant et incomparable, leur apportant, assurément, un soutien pour contrecarrer, voire surmonter, tous les défis, et poursuivre leur parcours avec espoir, optimisme et ambition, vers la contribution sérieuse et effective à l'édification d'un avenir prometteur pour leur patrie", a-t-il martelé.
Le chef d'état-major de l'ANP a rappelé que "l'histoire de l'Algérie, dont nous sommes extrêmement fiers aujourd'hui, n'aurait pu être écrite, comme tout le monde sait, sans ces vaillants hommes, qui se sont sacrifiés pour la liberté et l'indépendance de leur pays, présageant à l'époque que cet avenir doit être radieux et prometteur".
"Il vous appartient aujourd'hui, cadettes et cadets, d'être parfaitement convaincus que l'avenir de l'Algérie doit être en totale adéquation aves son histoire nationale exemplaire, voire miraculeuse", a-t-il dit à leur adresse.
Il a fait remarquer que l'Algérie, "grâce à sa Révolution mémorable et son histoire nationale, pleine de gloires et d'héroïsme, a pu marquer son empreinte avec évidence sur les pages de l'histoire humaine contemporaine, et inscrire en lettres d'or, la capacité de l'homme algérien à changer le cours des événements historiques, et à les réorienter et les reformuler conformément à ses aspirations et ses ambitions légitimes. "L'histoire humaine retiendra, sans nul doute, et avec fierté, la grandeur de l'Algérie, de son peuple, et de sa glorieuse révolution populaire, perpétuant les haut-faits de ses artisans, et louant le rôle leader à travers lequel cette Glorieuse Révolution a contribué à répandre et généraliser les idéaux de la liberté et de la paix à travers le monde", a poursuivi le général de corps d'armée.
Il a rappelé avoir souligné, maintes fois, que les Cadets de la Nation "qui tirent leur origine des gloires de notre Révolution de Libération et de son histoire éternelle (...)", représentent aujourd'hui à l'ère de l'Algérie indépendante, "aux côtés de l'ensemble des jeunes algériens nationalistes et dévoués, l'avenir de notre patrie et de notre nation".
"Nous les considérons, eux aussi, comme étant une future et prometteuse ressource qui constitue un réservoir intarissable pour l'ANP digne héritière de l'ALN", a-t-il souligné.

Abdelkader Gueliz, Professeur en économie : " Une partie des réserves de change peut être utilisée comme fonds de garantie de financement externe "
"Augmenter ou introduire des taxes supplémentaires sur le dos du citoyen n'est pas la solution idoine pour réduire le déficit budgétaire de l'Etat ", indique le professeur es économie Abdelkader Gueliz qui se dit contre la diabolisation du financement externe dans les conditions que traverse le pays (stabilité politique, perspectives économiques incertaines,,,), estimant que "le coût de financement externe sera très élevé si l'on tergiverse encore".
L'Invité de la rédaction appelle à l'utilisation d'une partie des réserves de change comme fonds de garantie de financement externe qui aide à réduire ce déficit qui est de l'ordre de 1500 milliards de DA.
Pour un pays si riche en ressources financières diversifiées qui passe d'une aisance financière à l'endettement externe, l'Algérie enregistre un déficit de plus de 1500 milliards de dinars. M. Gueliz explique pour la radio chaîne comment on en est arrivé là et quelles issues peut-on prôner.
Un déséquilibre structurel en économie, c'est cette indépendance à un seul chiffre qui est le prix du pétrole. Quand ce dernier est élevé tout va bien mais dès que le prix diminue tout va mal. Ce prix a chuté de façon draconienne en 2014 ce qui a impacté la fiscalité pétrolière notamment, l'Etat n'arrive pas à réduire ses dépenses (de fonctionnement et équipement) et ne pouvait que les maintenir difficilement ainsi que les recettes ordinaires puisque l'activité économique elle-même peine à réaliser un taux de croissance important (pas plus de 2%).
Evidemment l'absence de compensation, dit-il, a poussé très vite à l'épuisement des réserves de change (200 milliards dollars) qui est aujourd'hui à 60 milliards de dollars seulement.
" Non, nous ne sommes pas un pays riche car l'argent stocké est parti très vite. Or c'est le flux d'argent qui fait la richesse ", explique-il, toutefois nous n'arrivons pas à dégager du flux actuellement.
A la question de comment y remédier pour couvrir le déficit de 1500 milliards de DA, M. Gueliz ne mâche pas ses mots pour dire que " ça sera vraiment difficile pour réduire le déficit tant que les dépenses de l'Etat ne peuvent être réduites. Un état récurrent qui risque d'être accentué par le recours au financement externe tel qu'il est mentionné dans le PLF 2020 qui fait appel à la BM, la Banque Africaine et la banque de l'OCI si l'on ne maîtrise pas le rapport budget/dépenses de fonctionnement".


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)