Algérie

Au 26ème jour du sit-in pacifique des manifestants



Le gouvernement libanais fait un geste envers l’opposition Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a fait un geste, hier, envers l’opposition menée par le Hezbollah chiite, en envisageant l’amendement des statuts du tribunal international sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. «La porte reste ouverte pour discuter des remarques sur le tribunal à caractère international. J’ai dit au secrétaire général sortant de l’ONU, Kofi Annan, qu’au besoin, nous nous adresserons de nouveau au Conseil de sécurité pour tout amendement», a déclaré Siniora. «Ceux (dans l’opposition) qui veulent des amendements doivent l’énoncer clairement», a-t-il ajouté. Le ministre des Télécommunications a déclaré qu’il était prêt à accepter que la compétence du tribunal ne s’étende plus à la tentative d’assassinat dans laquelle il a été grièvement blessé en octobre 2004, qui avait précédé l’assassinat de Rafic Hariri (février 2005). Une commission d’enquête de l’ONU a estimé qu’il y avait un «lien de connexité» entre l’assassinat de Hariri et d’autres attentats qui l’ont précédé ou suivi. L’opposition qui n’a pas encore réagi aux propos de M. Siniora voit d’un mauvais oeil le fait que la compétence du tribunal s’étende à des crimes autres que l’assassinat de Hariri. Elle estime que toute «rétroactivité» ouvre la voie à la poursuite contre certains parties libanaises pour les attentats et les rapts d’occidentaux perpétrés au Liban dans les années 1980. Le ministre de la Justice, Charles Rizk, a déclaré à la presse que «le texte du tribunal n’est pas parole divine». «Si l’on considère qu’il existe deux ou trois points qui posent problème, je crois qu’il est possible d’y remédier», a-t-il ajouté. M. Siniora a affirmé que le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa «est prêt à revenir au Liban» et que sa médiation «est soutenue par les pays arabes, les Etats européens et les Etats-Unis». M. Moussa a pressé samedi les dirigeants libanais de négocier pour sortir le Liban de la crise politique, estimant que le pays «traversait une période dangereuse». Des ténors de l’opposition ont menacé d’une escalade après la période des fêtes chrétiennes et musulmanes qui s’étendent jusqu’au 6 janvier.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)