Algérie - Démographie

Au 1er janvier 2013, la population a atteint 37,9 millions d’habitants 2 600 Algériens naissent chaque jour



Au 1er janvier 2013, la population a atteint 37,9 millions d’habitants 2 600 Algériens naissent chaque jour
Les statistiques de l’ONS indiquent que près de 980 000 naissances vivantes ont été enregistrées durant l’année 2012.

Près de 980 000 naissances vivantes ont été enregistrées durant l’année 2012. Ce qui équivaut à une moyenne quotidienne de plus de 2 600 naissances. Les statistiques de l’Office national les plus récentes indiquent qu’au 1er janvier 2013, la population résidente totale en Algérie a atteint 37,9 millions d’habitants.
Elle connaîtra, selon la même source, une hausse et avoisinera les 38,7 millions d’habitants l’année prochaine. L’ONS avance comme argument pour ce dernier chiffre le volume des naissances vivantes qui dépassera probablement le seuil de un million à l’horizon 2013-2014. L’année 2012 a connu un rebondissement assez important de la natalité, se traduisant par une évolution relative qui passe de 2,4% durant la période 2010-2011 à 7,5% entre 2011 et 2012. Ce n’était pas le cas pendant l’année 2011 où les naissances se sont accrues de manière plus timide entre 2010 et 2011. Cet accroissement, faut-il le souligner, a donné lieu à une remontée assez significative du niveau du taux brut de natalité qui est passé de 24,78% à 26,08% entre 2011 et 2012.
La même tendance a été poursuivie logiquement par l’indice conjoncturel de fécondité qui a augmenté également de 2,87 à 3,02 enfants par femme durant cette période. La répartition de ces naissances par sexe, exprimée par le rapport de masculinité, donne 104 garçons pour 100 filles. La classification par wilaya place Alger au premier rang avec plus de 104 000 naissances dont plus de 53 000 masculines. Elle est suivie par la wilaya de Sétif avec 48 000 nouveau-nés dont 24 282 garçons et Oran qui a vu naître sur son territoire 42 000 bébés, dont 21 500 du sexe masculin. Les wilayas d’Oran et de Batna ont affiché le même résultat avec 33 000 naissances chacune. Il y a lieu de signaler aussi que l’âge moyen à l’accouchement continue sa baisse avec le même rythme observé pendant les années précédentes, soit un recul de 0,1 point/an et situe à 31,5 ans. Sur un autre registre, le volume des décès continue son accroissement pour atteindre 170 000 durant l’exercice précédent, soit une augmentation relative de 4,9% par rapport à 2011. Ce qui, par conséquent, a engendré une remontée du taux brut de mortalité qui est passé de 4,41% à 4,53% entre 2011 et 2012.
L’effet de l’accroissement du volume des décès a été à l’origine d’un léger fléchissement du niveau de l’espérance de vie à la naissance estimé à un dixième de point (0,1) par rapport au niveau enregistré en 2011, passant de 76,5 à 76,4 ans. À signaler, toutefois, un gain de plus de deux mois sur l’espérance de vie à la naissance chez les hommes et un recul de trois mois sur celles des femmes, par rapport à la même période. Par wilaya, Alger occupe la macabre première place avec plus de 17 000 décès dont 9 253 du sexe masculin. Vient ensuite dans le classement Oran où l’on déplore 8 350 décès. Sétif et Constantine ont signalé presque le même nombre arrêté à environ 6 000 décès. Tizi Ouzou est, en outre, l’autre wilaya qui sort du lot avec ses 5 985 morts. Le volet mortalité infantile précise que le volume des décès de moins d’un an a atteint au total 22 088 en 2012.
Le taux de mortalité infantile maintient la tendance à la baisse, mais avec un rythme moins soutenu par rapport aux années précédentes, enregistrant un recul de 0,5 point entre 2011 et 2012, pour atteindre 22,6%. L’examen de l’évolution de cet indicateur entre 1990 et l’année 2012 montre que le niveau de mortalité infanto-juvénile s’est réduit d’un peu plus que la moitié en passant de 55,7 % à 26,1%. Durant l’année 2012, il a été enregistré 15 795 mort-nés, soit une légère augmentation en volume par rapport à 2011 où l’effectif de cette population était de 15 480.
En revanche, le taux de mortinatalité s’est réduit de 0,8 point, en passant de 16,7% à 15,9% durant cette même période. La répartition par wilaya relève qu’à Alger, il a été signalé 1 374 mort-nés, suivie de Sétif avec 1 015. Oran, Constantine et Batna ont enregistré respectivement 795, 697 et 673 mort-nés en 2012. Par ailleurs, les mariages ont suivi une progression plus timide comparativement à ce qui a été observé en 2011. Les bureaux de l’état civil ont porté sur leurs registres, en 2012, 371 280 unions. Ce qui donne un taux brut de nuptialité en légère baisse passant de 10,05% à 9,9% entre 2011 et 2012.





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