Algérie

Attitude volontariste en faveur de la croissance


Tout le monde s'accorde pour estimer qu'en ce début de l'année 2018, la stabilité macro-économique et la croissance sont décisives pour l'Algérie afin de faire face aux difficultés financières sérieuses générées par la chute des recettes des hydrocarbures et qui se reflètent de nos jours à travers un déficit budgétaire significatif, mais aussi, à travers un déficit sensible de la balance des paiements accompagné d'une érosion préoccupante des réserves de change, et ce, de l'aveu même du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Stabilité macro-économique et croissance constituent une condition préalable à l'affirmation du nouveau modèle de croissance économique. Le gouvernement et ses partenaires économiques et sociaux sont conscients à cet égard : stimuler l'investissement porteur, la croissance, la compétitivité et l'emploi, renforcer la productivité et la production nationale, complémentarité et coordination des stratégies économiques à forte dimension sociale. Dans cet esprit, on note que l'exercice budgétaire pour l'année 2018 s'engage aisément à poursuivre une consolidation financière équilibrée en fonction favorable à la croissance et offrant davantage de flexibilité nécessaire en fonction de la réelle situation financière du pays (recettes-dépenses) et de la nécessité de recherche de nouvelles sources de financement du développement national dans un cadre de croissance durable. Dans ce contexte, aussi bien le plan d'action du gouvernement que la loi de finances 2018 progressent vers des pistes structurellement équilibrées des finances publiques. Cela devra aller de pair avec les mesures ciblées à court terme pour faire face aux conséquences économiques et sociales nées de la baisse des recettes tirées des hydrocarbures. Il s'agit en priorité de stimuler la croissance et le soutien à la création d'emploi, en particulier pour les jeunes, d'où le signe fort du gouvernement à accorder la priorité aux investissements favorables à la croissance, ainsi qu'avec des incitations et des encouragements bien conçus destinés à accroître l'innovation et la compétitivité de l'entreprise algérienne.A ce propos, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia rappelle : " Cette situation nous interpelle d'autant plus que notre pays doit maintenir un puissant processus de développement économique et social initié par le président de la République depuis 1999, et préserver l'encouragement à l'investissement ainsi qu'une réponse robuste et multiforme à la forte demande d'emplois ".A travers ce renouveau qui agite favorablement l'économie nationale, les membres de la tripartite (Gouvernement-UGTA-Patronat) sont désormais sur la même ligne de départ, d'un commun accord pour être pleinement " mobilisés " au service de l'investissement, de la croissance et de l'emploi. Dans ce contexte, la pleine mise en application de la récente Charte de partenariat sociétaire que vient d'avaliser le FLN en tant que première formation politique du pays, majoritaire aussi dans les assemblées élues, constitue de prime abord une plateforme pour la relance et la diversification de l'économie nationale, la préservation de l'emploi et identifie les approches les plus prometteuses autour du partenariat sociétaire et sur le partenariat public-privé ; dans cette voie, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a souligné devant les partenaires économiques et sociaux du gouvernement : " Je suis convaincu que les entreprises nationales publiques et privées sauront elles aussi, s'engager dans la même bataille qui est aussi la leur, pour assurer leur survie face à une ouverture économique irréversible, dont seules nos difficultés financières actuelles nous autorisent à différer l'avènement. J'espère que ce gain de temps sera mis à profit par les entreprises locales pour consolider leurs capacités et leurs efficacités. De son côté, le gouvernement vous assure de sa disponibilité à accompagner le développement du Partenariat sociétaire ainsi que le développement du Partenariat public-privé.
Dans cet esprit, nous faciliterons l'ouverture du capital des Petites et Moyennes Entreprises publiques, dans le cadre de la législation en vigueur. Le gouvernement apportera aussi son soutien à tout investissement associant des entreprises publiques avec des entreprises privées ou mixtes ".
Le renouveau-développement de la PME constitue dès lors un élément fondamental pour le relance de l'économie nationale à travers tous ses compartiments de rentabilité. Il revêt une importance particulière dans le cadre du nouveau modèle de croissance économique, du Pacte économique et social et de la nouvelle Charte de partenariat sociétaire. L'amélioration de la compétitivité de l'entreprise publique et privée demeure à cette fin le moyen essentiel et le principal objectif de la relance et de la diversification de l'économie nationale en alternative au secteur des hydrocarbures. Tout le monde est aussi convaincu que seule la coordination d'une politique économique saine, sur la base d'une orientation sociale absolue, permettra au gouvernement de réussir à instaurer et à mettre en ?uvre les critères opérationnels d'un nouveau mécanisme de recapitalisation de l'économie nationale. Aussi faudra-t-il améliorer, dans un cadre dans lequel devront se justifier de nouvelles réformes en mesure d'améliorer la compétitivité, la croissance et l'emploi, d'assurer la prospérité de la société algérienne et de poursuivre l'application du modèle économique et social propre à l'Algérie dans un monde de plus en plus concurrentiel.
Faire face à la crise financière que traverse le pays exige une coordination plus profonde afin de renforcer la stratégie économique, le besoin d'établir une évaluation des facteurs internes et externes, les indicateurs et les problèmes essentiels sur lesquels les décideurs économiques et sociaux doivent se pencher afin d'aboutir à des réformes et des mesures pour sortir le pays de cette crise. A ce sujet, il est affirmé par le discours officiel qu'on ne peut plus attendre que ces problèmes accumulés se transforment en déséquilibres financiers et économiques pour procéder à une évaluation. L'objectif est de rendre l'économie algérienne plus résiliente, innovante et concurrentielle tout en évitant l'apparition de déséquilibres préjudiciables.
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