Attentats potentiels en France et à Bruxelles

En France, chaque jour apporte son lot d'informations sur des jeunes interpellés au moment de leur départ pour la Syrie, ou de leur retour susceptible d'être accompagné d'actions violentes.La semaine dernière, entre mardi et jeudi, cinq personnes soupçonnées d'avoir monté un réseau de recrutement dans la région lyonnaise ont été mises en examen et écrouées samedi 20 septembre, après une enquête ouverte en juillet dernier. Elles sont poursuivies pour avoir facilité le départ de plusieurs jeunes filles ces derniers mois. Le ministère public a aussi affirmé que deux frères interpellés dans cette enquête «nourrissaient l'ambition de mourir en martyrs».Selon le parquet, «un membre de leur famille est déjà décédé dans un attentat-suicide en Syrie en juin». Trois membres de la fratrie «combattent actuellement en Syrie au sein de l'organisation terroriste de l'EI» (Etat islamique) «et trois autres demeurent en région lyonnaise», a précisé le parquet. Selon une source proche du dossier, si aucune cible spécifique n'a été identifiée, «un passage à l'acte a été envisagé» par les protagonistes. Dans une autre affaire, samedi à Marseille, deux adolescentes ont été interceptées à l'aéroport de Marignane. Agées de 16 et 17 ans, elles voulaient se rendre en Syrie, via Istanbul.