Attentat déjoué au Yémen contre une école américaine Yémen

La police yéménite a annoncé dimanche avoir déjoué une tentative d'attentat suicide contre une école de langues américaine dans la capitale yéménite, Sanaa. Les forces de sécurité ont arrêté un militant présumé d'Al Qaïda qui tentait de pénétrer à l'intérieur de cette école, YALI (Yemen-American Language Institute). En le fouillant, elles ont découvert qu'il portait une ceinture d'explosif, a dit un responsable à Reuters.Un attentat à la bombe dans un car transportant des membres de l'armée de l'air yéménite a fait par ailleurs un mort et de nombreux blessés, dimanche à Sanaa, rapporte l'agence de presse yéménite Saba.
Le Yémen est en proie à l'instabilité depuis le soulèvement populaire contre le président d'alors, Ali Abdallah Saleh, début 2011. Les attentats contre le personnel militaire sont d'habitude plus courants dans le Sud, où le gouvernement central peine à rétablir son autorité, et dans l'Est, où la guérilla islamiste est toujours active.
Des témoins avaient d'abord indiqué à Reuters qu'au moins six personnes avaient trouvé la mort dans l'explosion et qu'il y avait 26 blessés. L'engin était placé dans le car. Quand il a explosé, les corps des passagers ont été dispersés dans la rue.
"Cet acte terroriste s'est traduit par le martyre d'une personne et par un certain nombre de blessés, dont plusieurs sont dans un état grave.
Ils ont tous été transférés à l'hôpital", a déclaré un porte-parole de l'armée de l'air à l'agence Saba. Il a identifié le mort comme étant le sergent Mohammed al Chaghdari.
L'attentat n'a pas été revendiqué. En mai 2012, un attentat suicide avait coûté la vie à une centaine de militaires qui s'entraînaient pour un défilé en plein c'ur de Sanaa.
Début août, les autorités yéménites ont dit avoir déjoué un complot d'Al Qaïda qui visait à s'emparer de deux terminaux d'exportation d'hydrocarbures ainsi que d'une ville de l'est du pays.
Et, après l'annonce par les Etats-Unis de menaces terroristes non spécifiées, plusieurs ambassades de pays occidentaux au Yémen et dans le monde arabo-musulman ont été temporairement fermées.