Atteintes de l'ichtyose, deux s'urs interpellent le ministre de la Santé

Dans une lettre interpellant les ministères de la Santé, la Sécurité sociale et la Solidarité et dont copie est parvenue à notre rédaction, deux s?urs âgées de 29 ans et 6 ans, originaires de la wilaya de M'sila, souffrant de l'ichtyose, demandent aux ministères concernés, une éventuelle prise en charge de leur maladie.Ces deux jeunes filles, malgré les difficultés d'intégration dans leur scolarisation, la première diplômée d'un institut de formation et la seconde fréquente la première année primaire, sollicitent, en effet, les pouvoirs publics, les dermatologues, les âmes charitables, à l'effet de leur venir en aide, ou du moins, une éventuelle orientation vers des spécialistes pour soulager leur douleur ; car au fur et à mesure, les conséquences sociales, se pointent à l'horizon, lorsqu'elles sont jeunes et en grandissant, la maladie peut retentir sur la vie personnelle ; comme elle a souvent un impact psychologique important, partant de l'image corporelle qui se dégrade de plus en plus ; les lésions sont visibles et font craindre le regard des autres, tout comme l'odeur de la peau, parfois désagréable. Dans ce cas, le patient a souvent peur d'avoir un aspect sale.
Rappelant que cette maladie très rare, appelée l'ichtyose ; une maladie bien étrange et mal connue dans les milieux hospitaliers en Algérie. Elle se caractérise par une extrême sécheresse de la peau, la recouvrant de fines lames de peau ressemblant aux écailles de poissons. Une transformation douloureuse qui infecte et affecte la forme du corps, touchant les yeux, le nez, le cou, les oreilles, la bouche, voire toute la peau du sujet atteint, avec une desquamation superficielle dans certaines parties du corps.
Ces deux s?urs sans ressources et sans revenus, continuent dans leur souffrance dans le silence absolu, attendant une âme charitable à l'effet d'une éventuelle prise en charge de leur maladie, soit en Algérie ou à l'étranger. Les ministères concernés sont, donc, interpellés par ces deux jeunes s?urs qui résident la cité des 1 200 logements à M'sila.
B. Henine