Atteinte d'une maladie rare : Le SOS d'une étudiante

Cette jeune étudiante, originaire de Sidi Bel Abbès, n'a appris qu'elle était atteinte de cette malformation qu'en décembre 2010, suite à  une chute, alors qu'elle venait juste de boucler son 3e semestre en économie, option finances et banque, à  l'université Al Yermouk (Jordanie). Dans l'impossibilité de se soigner en Jordanie, vu l'inexistence  de centres spécialisés dans ce pays, elle se voit, dès lors, obligée d'interrompre ses études et  corrélativement geler la bourse que lui a octroyée l'Etat algérien.  De retour au pays où elle espérait pouvoir bénéficier d'une prise en charge médicale qui lui revient de droit, Chahinez découvre, stupéfaite, qu'elle n'avait pas été assurée par le ministère de l'Enseignement supérieur comme le prévoit la réglementation. «Je suis partie en Jordanie avec une bourse du ministère de l'Enseignement, croyant que les formalités d'assurance, à  la charge de l'Etat algérien, avaient été effectuées. Mais grande fut ma surprise de découvrir que je ne disposais d'aucune couverture sociale», explique-t-elle. Après moult tentatives et en dépit de la vilaine maladie qui la ronge de l'intérieur, Chahinez parvient, tant bien que mal, à  décrocher une prise en charge de la CNAS en faisant valoir sa qualité d'ayant droit. Et même avec ce précieux sésame, la jeune étudiante n'est pas au bout de ses peines. La raison ' La Fondation ophtalmologique Adolph Rothschild (Paris) refuse catégoriquement de l'hospitaliser en invoquant des dettes accumulées par le passé auprès de la CNAS et qui, selon plusieurs sources, s'élèveraient à  800 millions d'euros.
Selon son médecin traitant, une correction chirurgicale permet d'enrayer complètement les symptômes de cette maladie, une correction qui doit se faire en toute urgence au risque de voir se développer des dysfonctionnements neurologiques pouvant aboutir à  une paralysie totale. Epuisée par de longues procédures administratives et n'ayant pas les moyens financiers nécessaires, Chahinez ne peut tout simplement pas faire face aux frais d'hospitalisation (8500 euros) que lui réclame l'hôpital  Adolph Rotschild.