À El Aardja, un douar relevant de la wilaya de Tissemsilt, M. K. avait pris l'habitude de passer ses journées à faire paître ses bêtes.
Au fil du temps mais aussi d'une promiscuité qui ne connaît ni frontière ni morale, elle sera engrossée du fait de rapports qu'elle dit avoir entretenus avec deux accusés : un jeune de son âge parti faire son service et l'autre, un septuagénaire qui aurait eu lui aussi des rapports avec elle. Sa nonchalance voire même sa gaucherie comme le qualifia le représentant du ministère public n'ont pas permis d'éclairer le tribunal lors du procès, ajoutant des couches de confusion à une affaire qui a valu aux juges et jurés de s'en tenir à leurs seules convictions en l'absence de preuves irréfutables. Verdict : la relaxe pour les accusés et un désarroi encore plus prononcé chez cette famille rurale. M. K. est repartie le soir vers son douar en compagnie de son père âgé, l'unique à venir la soutenir avec en tête, probablement, des idées noires mais se retrouve avec un bébé sur les bras. La science aurait pu être sollicitée dans ce cas de figure pour déterminer la paternité mais le tribunal et même la défense ne s'y sont pas risqués.
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Posté Le : 10/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. F.
Source : www.elwatan.com