Algérie

Atteinte à la législation des changes et mouvement de capitaux



Trois ans de prison ferme contre la fille Kharoubi Le verdict de l’affaire d’atteinte à la législation des changes et mouvement de capitaux, où la famille Kharoubi était la principale inculpée, a été rendu hier par la cour d’appel d’Oran qui a confirmé la condamnation prononcée en première instance, 3 ans de prison ferme à l’encontre de K.K., la fille Kharoubi.Le représentant du ministère public avait requis contre cette dernière le maintien de la première peine. Elle était la seule présente à l’audience; les autres mis en cause, jugés auparavant par contumace, ne pouvaient se pourvoir en appel. Rappelons que, jugée en première instance par le tribunal d’Es-Seddikia, K.K. avait été condamnée à 3 ans de prison ferme. Devant la cour d’appel, la fille Kharoubi devait répondre des griefs d’atteinte à la législation des changes et mouvement de capitaux. Cette dernière, rappelons-le, devait répondre, en première instance, des fonds qui lui ont été envoyés par son père pour ouvrir des comptes en France où elle se trouvait pour des soins, selon ses déclarations. Elle avait effectivement reçu deux chèques d’une valeur nominale de 202.000 euros et 767.000 euros, ainsi qu’un troisième dont la valeur a été estimée en dollars. Cependant, en se présentant successivement au niveau de deux banques françaises, le Crédit agricole et la BIA, l’endossement des deux premiers chèques lui a été refusé. La présidente de l’audience reviendra sur ces faits, lui demandant comment cet argent lui était parvenu. La mise en cause expliquera que c’est son père qui le lui a envoyé car «il avait l’intention, précisera-t-elle, d’ouvrir une pharmacie en France. Je devais également payer mes soins médicaux». La juge lui demandera alors de lui préciser l’origine de ces fonds, ce que ne fera pas la prévenue, se contentant d’avancer qu’il n’est pas dans ses habitudes de poser ce genre de question à son père. Précisons que la Banque d’Algérie s’est constituée partie civile, de même que la BEA. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis à l’encontre de la prévenue le maintien de la première condamnation. La défense plaidera la non-culpabilité de sa mandante. Comme elle reviendra également sur la plainte déposée par la Banque d’Algérie, expliquant que cette plainte est «nulle, vu que c’est le gouverneur qui l’a déposée». «Votre honneur, dira ce même avocat, l’affaire de la BCIA a été jugée et la BEA dédommagée suite au jugement prononcé». Après délibérations, la première peine a été confirmée. H.Y.


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