Algérie

ATTAQUES DE SAÂDANI CONTRE LE DRS



ATTAQUES DE SAÂDANI CONTRE LE DRS
Le secrétaire général du FLN ne cesse de subir attaque sur attaque après s'en être pris vertement au DRS, notamment son premier responsable, le général Mohamed Médiène dit Toufik.Mohamed Kebci - Alger (Le Soir)C'est au tour du secrétaire général de l'UFDS (Union des forces démocratiques et sociales) et néanmoins ex-ministre de la Pêche puis de l'Agriculture, de répliquer tout aussi vertement à Amar Saâdani.«De temps en temps, des gens irresponsables qui arrivent au perchoir avec l'appui de forces occultes perdent la tête et se rendent auteurs de propos irresponsables, très graves au moment où l'Algérie traverse une période critique», a, en effet, affirmé Noureddine Bahbouh au forum de Liberté dont il était l'invité hier. Et d'estimer que quelles que soient les insuffisances, les petites déviations de nos institutions doivent être préservées», en appelant à l'autosaisine de la justice.Le conférencier n'a pas fait l'économie d'interrogations quant au comment que ce bonhomme est arrivé à occuper ce poste aussi important, ou encore au comment que le FLN, ce symbole, est jeté ainsi en pâture, exhortant les anciens maquisards à réagir.Mais au-delà du sentiment de réprobation de ces propos «irresponsables» et «condamnables» du patron du FLN, le secrétaire général de l'UFDS y voit le «le forcing d'un clan du pouvoir pour imposer le 4e mandat pour le président de la République, médicalement handicapé».Un autre coup de force avec des méthodes «inacceptables», dit-il, estimant que «nous avons raté le tournant en 1999» et que, depuis, « nous avons reculé et nous risquons de tomber dans l'abîme».Et à Bahbouh de s'en prendre aux courtisans du Président qui «excellent dans la surenchère pour qui ramasserait le plus de signatures, qui brosserait le plus et qui ferait le meilleur éloge». «Si j'étais à la place de Bouteflika, j'aurais eu honte», ajoutera-t-il, s'interrogeant : «De quel droit parle-t-on en son nom '».Déjà que ce quatrième mandat, s'il y a quatrième mandat, constitue pour lui l'échec recommencé, exprimant même sa crainte qu'il soit le chaos pour le pays, l'ancien ministre de l'Agriculture estime que le 3e mandat était «de trop avec la corruption qui a atteint des proportions alarmantes». Et de faire part d'une entrevue qu'il a eue en 2011 avec lui en présence d'un patron de presse, au cours de laquelle un membre du cercle restreint du président de la République a avoué après lui avoir fait comprendre qu'il ne croit pas à l'homme providentiel, que Bouteflika n'a pas voulu de troisième mandat et que c'est sous la pression qu'il a accepté. «Aujourd'hui, je comprends la pression des clans, celle de la mafia politico-financière.Ceux qui gèrent le pays ces derniers temps», tonne Bahbouh qui invite Bouteflika à rentrer dans l'histoire en organisant des élections libres et transparentes et en laissant le dossier de la corruption et de la rapine ouvert ainsi que la justice pour qu'elle fasse son travail en toute transparence.Le secrétaire général de l'UFDS dit, par ailleurs, refuser le «statut» d'enfant du système qui colle à Ali Benflis, le candidat que le parti a décidé de soutenir.«C'est une problématique qui revient de façon récurrente. Il faut distinguer le pouvoir du système», tente-t-il d'expliquer, estimant que le boycott a «toujours arrangé le candidat du système», lui le partisan d'une «évolution par étapes». Bahbouh éprouvera bien des difficultés à expliquer le long silence de l'ancien chef de gouvernement et ex-secrétaire général du FLN, se contentant de soutenir que Benflis «n'est pas le seul à ne pas parler », mettant cela sur le compte du jeu qui était fermé, défendant, dans le même temps que ce même jeu, celui de la présidentielle du 17 avril prochain, est loin, celui-ci, d'être fermé.«Moi je ne jette pas l'éponge et les combats perdus d'avance pour ceux qu'on ne mène pas», affirme-t-il, ajoutant que «le boycott a toujours arrangé le candidat du système».




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