La course à la présidence du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), un parti de la mouvance démocratique est lancée en prévision de son sixième congrès prévu les 3 et 4 juin prochain. L'un de ceux qui compte succéder à Mohcine Belabbas est l'ancien député élu sur la liste du parti à Béjaïa, Atmane Mazouz. Il est le premier à annoncer son intention de briguer la présidence du parti. Sa candidature aurait suscité une appréciable adhésion au sein des militants.D'après certains échos, les chances de ses rivaux seraient minces face à celui qui a déjà engrangé divers soutiens. Il s'agit en l'occurrence du jeune Mourad Biatour, secrétaire national à l'organique et les élections et Ouamar Saoudi, ancien député et secrétaire national à l'économie et à l'environnement.
Ces deux noms sont donnés par les coulisses comme des prétendants à succéder à Mohcine Belabbas. «Je me porte candidat pour la présidence du parti», avait fait savoir Atmane Mazouz dans une déclaration rendue publique avant-hier. «J'ai longuement réfléchi à une mission aussi lourde», a-t-il affirmé. «Ma conviction me dicte de ne pas fuir ma responsabilité pour être utile en ces moments difficiles mais décisifs pour notre pays. Enfant du parti dès sa création, élu à deux reprises, confiant dans l'avenir du Rassemblement et convaincu qu'un militant formé dans et par le parti ne peut, en ces moments difficiles, s'exonérer d'un engagement à continuer la lutte, j'ai fait le choix de poursuivre avec vous le combat pour les idéaux et le projet que nous partageons et honorer les nombreux sacrifices des nôtres», écrit-il. «Confiant dans l'avenir du RCD et convaincu qu'un militant formé dans et par le parti ne peut, en ces moments difficiles, s'exonérer d'un engagement à continuer la lutte, j'ai fait le choix de poursuivre avec vous le combat pour les idéaux et le projet que nous partageons et d'honorer les nombreux sacrifices des nôtres», a-t-il enchaîné. «Que vous soyez militants de la première heure ou nouvellement adhérent, votre engagement est plus que jamais nécessaire et précieux pour poursuivre les conquêtes et se porter aux côtés des militants et des citoyens dans le combat pour la dignité, la liberté et la souveraineté du peuple algérien», a -t-il poursuivi. Pour ce candidat, «c'est le destin du parti qui se joue à l'occasion de ce futur congrès».
«Ces temps de difficultés grandissantes pour nombre de nos compatriotes font que le RCD doit continuer à renforcer son autonomie et à agir pour bâtir un parti fort, ouvert et rassembleur, capable de peser sur le cours des évènements», a-t-il soutenu. Par ailleurs, le président du RCD, Mohcine Belabbas, qui a annoncé en début 2021 sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat, a été placé, le 10 janvier dernier, sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction près le tribunal de Hussein Dey. De ce fait, il a été contraint de se présenter au tribunal, une fois par mois, pour signer.
Le juge d'instruction a retenu, contre lui, trois chefs d'inculpation, à savoir «l'hébergement d'un étranger sans autorisation», «faire travailler un étranger sans autorisation» et «obtention de documents illégalement». Pour rappel, le parti a été dirigé depuis sa création en 1989 jusqu'à 2012 par Dr Saïd Saadi, avant de céder sa place à Mohcine Belabbas.
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Posté Le : 07/04/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed BOUFATAH
Source : www.lexpressiondz.com