L’Atlas des langues en danger dans le monde de l’Unesco indique que 13 langues, en Algérie, sont «vulnérables, en voie de disparition ou en situation critique».
-Le korendjé, dans la région de Tabelbala, avec environ 5000 locuteurs.
-Le tagargrant, parlé par quelque 15 000 personnes, dans les régions de Touggourt et Temacine (wilaya de Ouargla).
-Le chenouiyen (tachenwit), région de Tipasa, Cherchell et Ténès, avec 20 000 locuteurs, ainsi qu’une variante de chenouiyen, le tagouraït, à Tagraït.
-Le tamashek, des Touaregs algériens, dans les régions du Hoggar (Ahaggar) et du Tassili, avec environ 120 000 locuteurs.
-Le tamazight de la région d’Arzew
-Le snoussi (tasnusit), dans les montagnes de Beni Snous et le chleha du village de Boussaïd.
-Le tachalhit de Boussemghoun, dans la wilaya d’El Bayadh.
-Le tidikelt à In Salah (50 000 locuteurs)
-Le zenatiya de l’Ouarsenis, dans l’actuelle wilaya de Tissemsilt.
-le blidéen, berbère des monts de l’Atlas, entre Blida et Médéa.
Pour consulter l’Atlas de l’Unesco : http://www.unesco.org/culture/languages atlas/index.php?hl=fr&page=atlasmap
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Posté Le : 27/04/2014
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : Bsikri Mehdi
Source : El Watan