La médaille du mérite national au rang de «Achir» a été attribuée dernièrement au comédien Athmane Ariouet. Ce n'est que justice pour celui dont les rôles dans les films Le clandestin (1989) de Benamar Bakhti ou Carnaval fi dechra (1994) de Mohamed Oukassi ont été remarquables.«Mahboub el djamahir» (l'aimé des foules), né en 1948 à Barika, a commencé très tôt à l'écran. Il a aussi joué dans une pièce de théâtre en donnant la réplique à Hadj Abderrahmane, dans le rôle de l'Inspecteur Tahar, Yahia Benmabrouk (L'Apprenti) et Fatiha Berber. Encore imberbe, il a également fait une brève et très remarquée apparition dans le film Les chats de Abdelghani Mehdaoui, sur les aventures de l'Inspecteur Tahar, sorti en 1979. Dans L'Epopée de Cheikh Bouaâmama (1982) de Benamar Bakhti, «le barbudos» a démontré qu'il n'était pas doué uniquement pour les rôles comiques. D'ailleurs, dans le film Deux femmes (1982) d'Amar Tribèche, il a même eu le rôle du méchant.
Athmane Ariouet improvise souvent devant la caméra. Sa réplique «le souk de ta mère ouvre la nuit» dans le film Une famille comme les autres (1992) d'Amar Tribèche est une improvisation. Elle est devenue une des plus célèbres répliques du cinéma algérien.
K. B.
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Posté Le : 30/07/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R C
Source : www.lesoirdalgerie.com