ATHLETISME - JEUX AFRICAINS La FAA devant un dilemme

Quel visage aura l'athlétisme algérien durant les Jeux africainsqu'abritera notre pays du 11 au 23 juillet prochain ? Sachant que cettediscipline a toujours constitué la locomotive du sport algérien dans les joutesafricaines et lui a permis en plusieurs occasions de récolter une bonne moissonde médailles. Beaucoup de zones d'ombre laissent supposer que notre athlétismerencontrera bien des difficultés pour conserver son aura sur le plan africain àl'occasion de cette manifestation continentale où les pays les plus huppés danscette discipline viendront avec leurs meilleurs athlètes, tels l'Afrique duSud, le Sénégal, le Maroc, le Kenya et l'Ethiopie. La retraite anticipée denotre champion du monde du 800 m, Aïssa Djabir Guerni, est venue fausser lescalculs de la FAA, elle qui pensait faire de cet athlète le chef de file de lasélection aux Jeux africains. A cela s'ajoute le cas de Baya Rahouli. Cettedernière qui s'est déplacée à l'étranger pour y subir une opération chirurgicale,est toujours indécise quant à sa participation. Un troisième athlète, enl'occurrence Moussa Aounouk, spécialiste dans la marche, a laissé entendrequ'il ne sera pas présent aux Jeux africains, prétextant une mauvaisepréparation. La fédération est dans l'expectative, son président Amar Bouras,installé récemment, n'a pas eu assez de temps pour élaborer une stratégieadéquate pour ces Jeux. Les athlètes, toutes spécialités confondues, manquentde compétition au moment où la fédération est sans directeur des équipesnationale après le départ de Lounès Maden vers le Golfe.Mais malgré tous ces aléas, le président Amar Bouras reste optimiste. Ilfonde de grands espoirs sur la discipline, espérant qu'elle pourra sedistinguer aux Jeux africains à travers ses jeunes athlètes. Bouras estime qu'on ne peut avoir une idée claire sur les chances del'athlétisme algérien durant ces Jeux, qu'après le prochain meetinginternational d'Alger qui aura lieu le 21 juin.