Pour un exploit, c'en est vraiment un. Car après un arrêt de deux années, Baya Rahouli, qui affiche la forme, a créé la surprise en remportant il y a une semaine à Rabat le concours avec un bond de 14,34 m. Coachée par Mohamed Hocine, Baya a mis la pression sur ses concurrentes pour s'imposer et réaliser le 24e meilleur saut mondial de la saison. En effet, Rahouli, dont le dernier Championnat du monde en plein air remonte à la 10e édition d'Helsinki (2005), doit encore aller au-delà de 14,34 m (meilleure performance africaine de l'année) pour atteindre la hiérarchie mondiale, pour espérer un  meilleur résultat en Corée. Autant dire que le retour gagnant de l'ancienne championne du monde junior est loin d'être un bon signe de l'état de «performance» de l'athlétisme algérien.
D'ailleurs, l'absence des Algériens dans les grands circuits prouve l'écart qui les sépare des autres athlètes mondiaux. Il faut dire qu'au meeting de Rabat, outre Rahouli, seule l'athlète Zahra Bouras (2e) a sorti son épingle du jeu à l'occasion de la première sortie internationale de la saison sur 800 m en réalisant 2'01 30 (36e meilleur chrono mondial de l'année). Une performance qui va la mettre davantage en confiance pour la suite. Quant aux autres athlètes, ils doivent encore lutter pour décrocher les minima. C'est l'objectif classique qui perdure. Quant aux objectifs des médailles, cela relève du miracle pour ne pas dire de l'impossible. Encore une fois, notre athlétisme compte toujours sur les anciens…
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Posté Le : 10/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Chafik B.
Source : www.elwatan.com