Reprise ? Fermée depuis le 23 décembre 2013 par les habitants du village Iguer Mehdi, le siège de l'APC d'Aït Zikki, dans la daïra de Bouzeguène, à 60km à l'est de Tizi Ouzou, a enfin été rouvert hier matin après 48 jours de fermeture.C'est au bout de longs pourparlers entre les autorités locales et les représentants du village que l'APC a enfin ouvert ses portes au grand bonheur de la population locale lourdement pénalisée par une situation de- venue intolérable.En effet, en plus de l'impossibilité de se faire délivrer les documents officiels, de nombreux projets sont restés en stand-by. Même les écoles sont restées sans transport scolaire et sans gasoil pour chauffer les salles de classes des écoles primaires. Pour rappel, les habitants du village d'Iger Mehdi, dans cette localité de haute montagne située à plus de 1400 m d'altitude, ?ont procédé à la fermeture de l'APC pour revendiquer le lancement de 9 projets inscrits dans le programme communal de développement, depuis plus de trois ans, soit durant le mandat précédent.Pour sa part, le président de l'APC n'a pas cessé de réitérer ses promesses de prendre en charge toutes les revendications exprimées et assure que certains projets sont déjà attribués à des entreprises, d'autres sont inscrits alors que certains sont accordés mais conditionnés par la levée des oppositions citoyennes. Signalons que les villageois d'Iguer Mehdi, qui ont fermé l'APC, auraient proposé au maire d'assurer, entre autres, le service minimum au niveau de l'état civil, le transport scolaire et la livraison de gasoil aux écoles.Ces propositions sont irrecevables pour le P/APC qui a assuré que ce ne sont pas les employés de l'APC qui ont fait grève pour exiger un service minimum ajoutant que tous les services de l'APC travaillent en complémentarité.Ceci en sachant que l'APC ne peut en aucun cas assurer le transport scolaire ou la livraison de gasoil aux écoles puisqu'aucun véhicule n'est assuré (convention avec la SAA , GAM et SRMA) et les contrats des chauffeurs ont expiré.Ce village, qui abrite près de 1400 habitants, souffre le calvaire de la qualité douteuse de l'eau qu'ils consomment.Selon les représentants du village, les analyses effectuées sur des échantillons d'eau extraite du site de l'ex-carrière d'Ath Zikki, mentionnent la dangerosité de cette eau de couleur blanchâtre qui coule dans les robinets.Ces derniers sont également confrontés aux pénuries récurrentes d'eau en saison estivale. Ils ?accusent les responsables de l'APC de ne pas avoir tenu leurs promesses et dénoncent «l'inégalité» de la répartition des quotas par village suite à la réunion d'arbitrage entre le maire et les élus.Ils s'interrogent sur l'intérêt de leur accorder le dallage des rues alors que le réseau d'eau potable n'est pas achevé. Pour ce, ils ont exigé l'achèvement du réseau AEP, laissé à l'abandon depuis des mois et l'aménagement d'une placette publique.D'ailleurs, ces derniers ont signalé que même le réseau AEP qui a été posé a été très mal fait par l'entreprise. Les villageois ont mis à nu les négligences des services techniques dans le suivi des projets inachevés et mal faits.Les villageois se sont également insurgés contre le mauvais fonctionnement du service de l'état civil et même du centre de santé et de l'agence postale.
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Posté Le : 10/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Dalila Imgaline
Source : www.infosoir.com