Algérie - Beni Djellil

ATH DJELLIL (Béjaia) - Retour sur la Fête du gland: Ça a fait de l’animation à Aourir !



ATH DJELLIL (Béjaia) -  Retour sur la Fête du gland: Ça a fait de l’animation à Aourir !


«Promouvoir les produits forestiers méditerranéens dans une économie verte» a été le slogan de la troisième édition de la Fête du gland organisée le week-end dernier au village Aourir, relevant de la commune d’Ath Djellil.

Outre l’exposition de produits du terroir et outils traditionnels, il y a eu une randonnée pédestre sur une distance de quatre kilomètres, parcourus exceptionnellement à l’aide de cannes kabyles fabriquées, par un artisan du village, avec des branches d’oléastre de récupération.

Bien entendu, cette manifestation a pour but de valoriser les patrimoines matériel et immatériel de la région de Bejaia en particulier et de la Méditerranée en général.

Les villages montagneux possèdent tous l’arbre appelé chêne vert qui vient en troisième position après l’olivier et le figuier qui sont les principales ressources des paysans de montagnes. Cette fête est une occasion de découvrir le village d’Aourir et ses différentes facettes tant naturelles, économiques que culturelles. Une communication sur le rôle de l’arbre méditerranéen et sa protection fut animée, conjointement, par des cadres de l’association Assirem Gouraya, de la conservation des forêts et la direction du tourisme.

Les conférenciers ont expliqué à l’assistance nombreuse le rôle du chêne-vert en particulier et de l’arbre en général dans le bassin méditerranéen pour leur contribution à la régulation climatique et à la sécurité alimentaire des populations puisqu’il fut un temps où la forêt constituait le principal pourvoyeur en produits de consommation en faveur de ces populations.

«La Fête du gland dans la localité d’Aourir fut un moment de partage fraternel et convivial entre nos adhérents et la population. Ce village a besoin de bénéficier d’aides étatiques, surtout dans les domaines de l’agriculture de montagne dans tous ses volets, pour fixer ses habitants sur place», dira Amar Rabhi, président de l’association Assirem Gouraya.

A Gana





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