Ath Attela réclame la réouverture du bureau postal

Fermé au milieu des années 1990, à cause de l'insécurité, le bureau postal d'Ath Attela, dans la commune d'Aït Yahia Moussa, n'a pas encore rouvert ses portes.Les travaux de rénovation ont été achevés depuis déjà deux ans. "La commission du suivi a émis quelques réserves par rapport à sa réception à cause, entre autres, de la clôture et du dallage de l'entrée qui n'ont pas été inclus dans les travaux", a confié Hocine, un membre du comité de village. Pour notre interlocuteur, d'autres manques ont apparu au fil du temps. "Il faudra aussi réfectionner l'étanchéité. Nous avons constaté des infiltrations d'eau", a-t-il ajouté. Selon Said Louni, un ex-élu à l'APC et membre du comité de village, le directeur d'Algérie Poste de Tizi Ouzou s'est déplacé, lundi dernier, sur les lieux.
Ce responsable a promis que les manques seront comblés dans quelques jours. On croit savoir que cette structure sera opérationnelle au mois de mars, car les travaux ne prendront qu'une semaine au maximum. S'il est vrai que la réouverture de ce bureau postal est une exigence citoyenne, les habitants de cet important village et des hameaux environnants souhaitent que sa remise en service soit accompagnée de son raccordement à la fibre optique. Jusque-là, les usagers de ce service sont contraints de se déplacer jusqu'à l'agence postale du chef-lieu communal, distant de plus de 10 km de leur village, et ce, moyennant des frais de transport et une perte de temps, tout juste pour retirer leur argent.
Parfois, ils rentrent bredouille chez eux lorsqu'il y a un manque de liquidités. Par ailleurs, à Tafoughalt, le plus grand village de cette commune, dont la population s'élève à plus de 6000 habitants, le bureau de poste est en net délabrement : ses persiennes ont disparu et ses murs sont lézardés, sans compter les nombreuses infiltrations d'eau au niveau de sa toiture. "Nous avons eu de nombreuses promesses par rapport à sa réhabilitation. On ne voit rien venir pour le moment", a-t-on appris sur place auprès de Farid, membre du comité de village.

O. Ghilès