Atermoiements

On hésite, on tergiverse et on atermoie sur la suite à donner au problème de l'entraîneur Alcaraz. Le ministre de la Jeunesse et des Sports dit une chose et le président de la FAF dit son contraire. Ould Ali veut en finir une fois pour toute avec l'Espagnol alors que Zetchi, pour des raisons obscures et interlopes, temporise et retarde l'échéance.Il la repousse jusqu'au match du Nigeria, le dernier d'une catastrophique série de contre-performances. Le Bureau fédéral s'est également mis de la partie pour exiger le départ immédiat d'Alcaraz mais Zetchi, prend son temps et prend du plaisir à maintenir le suspense sur la date de son départ. N'est-ce pas que l'Algérie a été humiliée aux éliminatoires du mondial et que l'Espagnol en est entièrement responsable ' Le président de la FAF voit les choses autrement bien que l'équipe nationale ait bu le calice jusqu'à la lie. Là est tout le mal du football algérien ; les responsables hésitent toujours à prendre les décisions qu'il faut et quand il faut. Il laisse les problèmes s'accumuler et s'entasser jusqu'au pourrissement pour ensuite se rappeler tardivement qu'ils ont failli et qu'ils auraient dû agir au moment opportun. Autrement dit, après s'être planté pour ne pas dire s'être cassé la gueule. Pourquoi attendre le match du Nigeria pour le prier à rentrer chez-lui ' Inexplicable tout de même cet atermoiement préjudiciable à plus d'un titre pour l'équipe nationale et son avenir. A l'unanimité, les Algériens veulent voir l'Espagnol rentrer chez-lui mais Zetchi résiste et ne veut faire qu'à sa tête exactement comme il l'a fait lors de son recrutement. Histoire de montrer qu'il est le seul à décider et que quelque part, c'est lui la FAF et par ricochet, le football algérien. Alcaraz a non seulement échoué dans sa mission mais aussi montré ses limites à gérer un groupe et dans n'importe quel autre pays, il aurait déjà fait ses valises. En Algérie, on hésite encore.