Atelier de diagnostic au profit des cadres formés

Le siège de la Direction générale des forêts (DGF) a abrité, mardi dernier, un atelier consacré à l'évaluation de la formation dispensée au profit de 112 cadres du ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR) ainsi qu'au suivi de l'expérience PER 2.Ayant pour thème «Technique d'analyse et d'exécution de projets», cet atelier, organisé conjointement par la DGF et l'Ecole de formation en techniques de gestion (EFTG), a permis aux cadres formés de présenter leurs projets et d'établir un diagnostic général sur leurs projets. Le directeur général de la DGF, M. Noual Mohamed Seghir, des responsables de son organisme ainsi que le représentant du MADR, M. Baïs Idir, ont pris la parole lors de cet atelier pour mettre l'accent, au cours de la matinée, sur la présentation de cette formation entrant dans le cadre du projet d'emploi rural 2 lancé en 2003 à l'ouest du pays. «Cette genèse a permis la formation de 112 cadres qui sont déjà sur le terrain pour suivre de près les agriculteurs et contribuer à l'achèvement de leurs projets (?). Elle permet aussi le développement du secteur agricole d'un côté et de faire travailler la main d'?uvre surtout locale,de l'autre», a déclaré M. Baïs. Les présents ont eu droit à la découverte de quelques exemples de projets qui n'ont pas connu la réussite escomptée ou pas été réalisés du tout, à l'instar de celui élaboré par les stagiaires d'El-Bayadh, fondé sur le déploiement d'ancrage de la menthe dans la localité de Bousslah où ces dernier ont rencontré un problème lié à l'effondrement de l'oued qui traverse les champs de menthe, raison pour laquelle les planteurs n'ont pas jugé utile d'entreprendre le projet. Dans l'après-midi, les discussions ont tourné autour du 2e projet d'emploi rural (PER 2) entamé en 2003. Ce projet, qui s'étale sur six wilayas de l'Ouest, Aïn Defla, Chlef, Médéa, Bouira, Tissemssilt et Tiaret, a connu, dans sa généralité, une remarquable réussite, selon un film projeté lors de cette rencontre et ayant pour titre «PER 2 : les prémices du renouveau rural». Ce projet qui a succédé au PER 1, lancé en 1997, a changé radicalement le quotidien des villageois qui, grâce à l'aide générée par ce projet, ont pu créer des emplois permanents, en dépit des carences qui restent à combler, à commencer par la généralisation du projet sur tout le territoire national. «Les résultats avantageux obtenus par le PER 2 à l'ouest du pays auraient été amplifiés s'il avait été étendu au niveau national», a estimé Mme Ghania Maâchi, membre de la cellule centrale de gestion du projet, tout en appelant les concernés à mettre en service les nouvelles technologies comme le système GPS.