Algérie

Asthénie administrative et parcours du combattant



Asthénie administrative et parcours du combattant
Stigmatisée par les jeunes ' des centaines ont saisi au cours de l'année en cours, et à plusieurs reprises la tutelle ', pour ses dérives, les entraves et les comportements bureaucratiques, cette caisse pas comme les autres voit en son sein se développer des énergumènes irrespectueux des lois de la République.
Le dispositif Cnac, dans son cadre légal et réglementaire déterminé par le décret présidentiel n°03-514 du 30 décembre 2003 relatif à la création d'activités par les chômeurs promoteurs âgés de 35 à 50 ans,modifié par le décret présidentiel n°11-101 du 06 mars 2011,s'est retrouvé complètement pulvérisé par des mentalités rigides et autres «esprits» occultes. Le cas de Mahida Ahmed, sérigraphe de métier, qui a déposé son dossier en date du 17 Décembre 1998, pour prétendre à une activité conformément au projet enrôlé portant dénomination «entreprise artisanale de sérigraphie», suivant l'attestation d'éligibilité dûment signée par le directeur régional de la Cnac deTiaret le 18 octobre 2005, n'a malheureusement, à l'heure où nous mettons sous presse, trouvé d'issue. Notre infortuné sérigraphe, qui pourtant s'est vu octroyer un local à usage professionnel à Khessibia, dont le contrôleur principal de la Cnac de Mascara a notifié un procès-verbal de visite du local en question, se trouve fermé à ce jour pour des considérations que la raison ne peut approuver. La décision de prorogation de la durée de validité de l'attestation d'éligibilité au dispositif de soutien à la création d'activité par les chômeurs promoteurs âgés de 35 à 50 ans, qui lui a été manifestée en date du 18 octobre 1998, est sujet à prorogation de douze mois, reconductible à chaque fois que la décision atteint sa limite. Un investissement trop coûteux pour un promoteur chômeur qui a dû débourser des sommes astronomiques, s'étranglant de dettes et autres engagements qui ne seront jamais honorés, vu le parcours du combattant dont sont victimes les chômeurs promoteurs. Il devient de plus en plus compliqué de créer son entreprise vu les mentalités rigides des responsables de la Cnac, qui selon des chômeurs promoteurs, tournent autour du pot des dividendes. Les plus dangereux, selon ce qui se rapporte dans la place publique, sont les caporaux de service de certaines institutions bancaires qui demandent leurs part du gâteau de l'Etat providence ; la plupart des chômeurs sont obligés de se soumettre à ce chantage des «Messieurs pourcentage», qui ont sali l'image de marque des institutions financières. Leurs signes extérieurs de richesse sont outrageusement montrés sans pour autant être inquiétés. Dans ce contexte piteux, les lenteurs administratives et les financements compliqués deviennent un véritable parcours pour l'entrepreneuriat où tous les coups sont permis, à l'exemple de l'asthénie qui stoppe la création des entreprises des jeunes chômeurs en quête d'un impossible créneau. C'est le cas du jeune Mahida Ahmed, qui, après avoir trop espéré durant de longues années, a fini par rabaisser les bras devant tant d'injustices, d'inégalités et de conventions inutiles, malgré l'existence effective d'un local initié dans le cadre du fameux projet : «100 locaux par commune» ; il s'est malheureusement essoufflé, rendu malade par des responsables trop gourmands. 1998-2012, 14 années d'attente pour ce jeune chômeur promoteur en sérigraphie, durant lesquelles, malgré ces péripéties qui en disent long, il a émis en date du 14/05/2012 deux chèques totalisant une somme de 366 000 DA, soit 30% du montant pour aspirer à son matériel d'arts graphiques qui avoisine le coût total de 1 140 000 DA. Au vu d'un engagement en faveur d'une société à responsabilité limitée sise à Oran, la remise d'un ordre d'enlèvement de 70% dès la réception du matériel informatique par l'infortuné chômeur promoteur, et ce, en réponse à une attestation de disponibilité (arrivage) de la marchandise par le gérant de la société en question, a pris une autre tournure. Le responsable de la Cnac a exigé la totalité des 70% pour remettre la machine à gravure laser, comme condition sina qua non pour honorer son engagement. L'argent, dans ce genre de deal, est une complication importante qui vient s'ajouter au temps ; les fournisseurs privés patentés n'ont plus confiance dans des caisses qui veulent plus, toujours plus au détriment des jeunes chômeurs promoteurs indignés par des comportements de voyous. N'en déplaisent à certains !


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